Un Ramadhan spécial pour Farid Ferragui

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L’artiste adulé des Kabyles Farid Ferragui sort de moments très douloureux. Mais que ses fans se rassurent. Il ne se plaint plus de rien. Il coule même un Ramadhan quelque peu spécial cette année.

Farid Ferragui, c’est connu, en période de Ramadhan, c’est plutôt un retrait de la vie publique et même artistique pour savourer le temps en famille. Il est, en effet, l’un des rares artistes kabyles à ne pas se produire en pareille période, lui qui a toujours fait l’impasse sur les soirées artistiques spécialement organisées à l’occasion. Il a, d’ailleurs, toujours aimablement décliné les invitations qui lui sont manifestées, que ce soit par les organismes en charge de l’animation culturelle dans la capitale, par la Maison de la culture de Tizi-Ouzou ou encore celles de Béjaïa et Bouira et même d’ailleurs. «Moi au Ramadhan, je ne change jamais mes habitudes. Généralement, je me consacre au jardinage. Certes, je n’ai pas grand-chose, mais je passe mon temps à entretenir des petits arbustes et les plantes fleuries, ça m’apaise et me repose», commente-t-il. La nuit, c’est un tout autre programme qui s’est imposé à lui cette année. «Je ne sais pas comment, mais j’ai une inspiration de fou qui se déverse sur moi dès le S’hor passé, et ça dure jusqu’à huit, voire neuf heures du matin. Bizarre diriez-vous mais c’est comme ça, ça se déverse en flots au moment où la nature se met en mode off. ça n’arrive pas souvent, alors j’en profite bien pour écrire et écrire», confesse-t-il. Et ça lui fait plaisir de retrouver un tel esprit. Car même s’il ne l’a pas dit à tout le monde, Farid finit par révéler qu’il a passé de douloureux moments. De plus, il les a endurés en solo, au risque de provoquer l’alerte chez les amis et la famille… Il s’en est sorti miraculeusement d’un grave accident de voiture sur la route de Bouira récemment. C’était juste après son retour de Montréal. Rentré le 12 avril, il avait décidé alors d’aller passer une nuit, le lendemain, en famille à son domicile bougiote. Au retour sur Alger le 14 avril, le malheur le guetta entre les deux tunnels de Palestro. Ce fut le choc! «Un miracle qu’on s’en soit tous sortis de cet affreux accident», se rappelle-t-il. Pour s’en remettre, il en a mis du temps. Mais tout va pour le mieux à présent, il retrouve la vie normale peu à peu. Et tient même à rassurer ceux qui s’inquiètent pour lui.

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