Matoub est revenu avec le Zénith de Kabylie

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«Je suis de la race des guerriers. Ils peuvent me tuer mais ils ne me feront jamais taire», disait Lounès qui a toujours chanté pour la liberté du peuple.

Avant-hier, 20 ans après sa disparition, Matoub Lounès est revenu parmi les siens dans son village natal à Taourirt Moussa, où le petit est devenu grand avec ses œuvres. Les amoureux de celui qui a longuement chanté l’amazighité sont venus en masse pour assister à la projection du Zénith de Paris de 1995, qui rentre dans le cadre du programme organisé par la fondation Lounès Matoub pour la commémoration du 20e anniversaire de sa disparition. Le 25 juin 2018, Lounès a chanté encore une fois aux peuples, avec la rediffusion du Zénith de Paris qui est redevenu le Zénith de Kabylie. Les fans ont vu encore une fois l’artiste chanter devant eux, à travers les écrans géants consacrés à cette occasion, par l’ONCI. «Il restera toujours vivant, la preuve est cette cohésion entre son public est lui. Même s’il nous a quittés, mais il restera toujours présent avec nous», s’exprime, les larmes aux yeux, un jeune venu de Tazmalt. Des milliers de personnes se sont déplacées à Taourirt Moussa pour assister et surtout faire part du grand public qui sera raccordé au Zénith vu qu’à cause du manque d’éclairage dans la salle du Zénith à cette époque-là Lounès avait demandé «de ne pas filmer le public», vu l’importance qu’il portait à ses fans. «Nous ferons de sorte que le souhait de Lounès sera réalisé et cela de le voir chanté devant et avec son public en claire vu que les séquences de 1995 étaient un peu sombres», indique sa sœur, Malika. Le public présent a accompagné Lounès pour une heure et demie de chant, une durée qui a fait revenir le regretté à ses proches.

Lyes Mechouek

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