La désobéissance et le châtiment

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Agrud bu theghnnant ou L’enfant entêté est la générale d’une pièce théâtrale pour enfants qui s’est produite, avant-hier, au théâtre régional Kateb Yacine. La salle était pleine de bambins accompagnés de leurs parents, vacances d’hiver obligent. Le texte est d’Abdelhamid Damache, la réécriture de Hocine Haddou et la mise en scène du trio Hocine Haddou, Farida Saber et Salim Imine. L’histoire se déroule en forêt. Le décor s’y apprête. Il s’agit, dira le metteur en scène, Hocine Haddou, un connaisseur du 7e art, «d’un enfant entêté qui ne fait qu’à sa tête mais qui tombe à chaque fois dans des pièges». La pièce est jouée par cinq comédiens. Kenza Talbi a assuré trois rôles : mère de l’enfant entêté, de la sorcière et de l’arbre 1. Slimane Dris jouant successivement l’ogre, Aladin et Vava Inouva. Slimane Oudahmane dont le rôle d’Anid, l’enfant désobéissant. Sarah Aftis a joué le rôle de Souad et de l’arbre 2. Hassane Allal a assuré le rôle de Samir. Anid, entêté qu’il est, se rend avec ses amis en forêt où vit dans une grotte un ogre. Il tente de rentrer. Il voulait chercher une graine spéciale d’un arbre qui produira, une fois planté et grandi, des bonbons : «Je serai le seul dans ce créneau et je serai le royaume des bonbons». Arrivés sur les lieux, l’ogre leur barra la route et l’enfant entra dans la grotte ne pouvant plus ressortir car il oublia le mot clé d’ouverture. Ils ne cessent de sillonner la forêt et reviennent à la maison. Ils rencontrent Aladin qui ne dit rien pour eux. La sorcière se complait de la situation des enfants. Ils perdent la tête. Dans l’affolement, il prononce «Adh tsaha awal i mawlaniw» et la surprise se produisit : la grotte s’ouvrit et le gosse est délivré. Le message ou les messages est/ sont clair(s) : s’approprier un créneau, rêver de devenir un royaume de tel ou tel produit, l’obéissance aux parents qui fait défaut de nos jours. Des messages à méditer. La pièce a duré cinquante et une minutes. La préparation a demandé à l’équipe un mois et demi de travail.

M A Tadjer

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