Pari réussi

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A commencer par l’organisation qui faut-il le dire a permis à tous les présents d’assister convenablement, à un geste de gratitude et de reconnaissance envers l’une des figures emblématiques de la culture algérienne. Les responsables de la maison de la culture n’ont ménagé aucun effort pour que cette manifestation puisse susciter satisfaction et contentement de tous ceux qui sont venus rendre un vibrant hommage à l’enfant d’Ath Eurbah, Mohia. D’ailleurs tout comme le Petit théâtre, la Salle de spectacles s’est littéralement avérée très exiguë pour contenir la foule nombreuse venue des différents coins du pays. Effectivement, c’est à l’image d’un personne de Skikda qui s’est rendue particulièrement, à la capitale du Djurdjura, histoire de prendre part aux ultimes festivités. “Je ne peux absolument être indifférent à l’appel du cœur, à un devoir de mémoire et surtout, aux sollicitations des initiateurs de cet hommage”.Le programme d’activités tracé pour avant-hier, a été marqué par des représentations théâtrales, conférences, reportages et autres joutes. Ainsi, le “Petit théâtre” fut dès la matinée, le centre d’intérêt pour les amateurs du quatrième art. Du coup, la pièce théâtrale intiatulée “sin Nni” présentée par la troupe Iguersafen a remarquablement, gavé l’assistance. Cette représentation a véritablement, été à la hauteur des aspirations des organisateurs et du public. Histoire de revisiter les célèbres œuvres de Mohia la troupe iguersafen a livré aux regards des présents une pièces intitulée “Le malade imaginaire”. Entièrement satisfaits, les férus du théâtre n’ont pas lésiné d’applaudir et d’encourager les comédiens qui faut-il le souligner, méritent égard et considération. Jeddi Ivra a tenu, quant a lui à présenter un montage poétique typiquement, kabyle. Le poète a su lier et unir des idées à une réalité amère et pleine de tracasserie. Pour sa part, Bélaid Tagrawla a voulu a sa manière rendre hommage au défunt et ce à travers un reportage vidéo, relatant l’itinéraire de cet homme de culture. Le reportage a consisté à “immortaliser” le grand combat mené par Mohia. De surcroît, la dernière journée des rencontres sur le théâtre s’est avérée une occasion propice, afin de distiller les principaux moments vécus par le regretté en question, dans une conférence sous le thème “ Vie et œuvre de Mohia” avec Mr Ouassalem Mohand Ouamar er Mme Malika Ahmed Zaid. “D’une extreme sagesse, il a Mohia contribué à l’émancipation – de la culture berbère. Malgré son éloignement de sa terre natale, il a été contamment attaché a ses racines et coutumes. Aujourd’hui, on ne peut absolument pas évoquer le théâtre sans prononcer le nom de Mohia. En d’autre termes, ses œuvres parlent d’elles-mêmes et son talent, lui, a plaidé pour une grande réputation” déclaré Mr Oussalem Mohamed Ouamer, enseignant à l’université Mouloud-Mammeri de Tiz-Ouzou. Mme Malika Ahmed Zaid s’est également donnée à montrer au public l’image authentique qui parvint à l’adaptation des œuvres de Moliére. elle dira : “Mohia était particulièr. Il faut suivre tout ce qu’il a réalisé”. Par ailleurs, la cérémonie de clôture a été ponctuée par une allocution du directeur de la maison de la culture et président du MCB. Dans son intervention, Mr Ould Ali L’hadi n’a pas manqué de remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de cet événement. “Je remercie tous les organisateurs, toutes celles et ceux qui nous ont prêté main-forte durant toutes ces journées. Nos chaleureux remerciements vont aussi à l’endroit de nos amis et invités français qui ont répondu à notre invitation fraternelle. Leur apport a été considérable”, indique -t-il. De plus, le directeur de la culture de a adressé un discours à l’assistance à travers lequel il a mis l’accent sur l’importance de cet hommage “Je trouve que le public a répondu massivement à cette manifestation et cela va dans le but de relancer la culture au niveau de notre wilaya”, affirme-t-il. Quant à Hamid Aouameur, directeur du théâtre Jean Sénac de Marseille, “Le passage à la ville des Genêts a été fructueux, au vu des résultas satisfaisants des rencontres en hommage à Mohia”. Enfin, une cérémonie des remises des diplômes a été organisée par les responsables de cette initiative, qui ont tenu à honorer les membres de l’association Jean Sénac de Marseille. Enfin les organisateurs se sont recueillis sur la tombe de Mohia en y déposant une gerbe de fleurs, en présence d’une foule très nombreuse. Je suis entièrement satisfait de tout ce qui a été préparé en hommage et à l’égard de Mohia.

Lyès Baloul

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