»Mohia n’est plus à présenter »

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Tous ceux que nous avons interrogé sur l’itinéraire et les œuvres du dramaturge kabyle Mohia, convergent tous, à dire que ce dernier est l’une des figures incontestables dans l’émancipation de la culture berbère. « Mohia n’est plus à présenter. Ses œuvres sont teintées d’un grain d’une richesse culturelle immortelle. D’ailleurs, ses textes sont devenus aujourd’hui comme des maximes dans le quotidien des Kabyles qui évoquent à chaque moment Mohia dans leurs discussions », dira Malika Ahmed Zaïd de la cause berbère. Pour Hacène Ahres, « Mohia n’est pas mort parce qu’il a laissé derrière lui une œuvre riche qui peut témoigner de son attachement à sa culture ancestrale et même son dévouement au développement de l’activité théâtrale. Il a su en dépit de plusieurs contraintes écrire des textes aux grands chanteurs kabyles ».Benabdella Ali, ami du défunt, a donné un aperçu général sur la vie de Mohia. »J’ai travaillé avec Mohia, j’ai joué d’ailleurs le rôle de jeddi Bahim dans une pièce théâtrale. Aussi, je voudrais dire qu’à travers les rencontres comme celles d’aujourd’hui, les gens notamment la génération montante commencent à connaître Mohia et à découvrir ses œuvres », a-t-il dit.Enfin, Saïd Merzouk, animateur à la Chaîne II, estime lui, que l’intérêt accordé à l’hommage de Mohia est amplement mérité.

A. Hafid

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