2e anniversaire de la mort du poète Ahmed Azeggagh

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Il fait partie des poètes, qui eux “ont commencé à poser les questions vitales et à dévoiler les contradictions d’une société politiquement indépendante”. Une génération de poètes parmi les trois générations après Jean Amrouche telle que définie par Tahar Djaout dans son anthologie poétique “Les mots migrateurs”. Ahmed Azeggagh publie en 1966, Chacun son métier, en 1974, Les récifs du silence en 1979, Duel l’ombre du grand A, un court roman, L’héritage, une pièce théâtrale (République des ombres, 1979). Deux thèmes sont privilégiés : l’emprisonnement du souffle révolutionnaire dans les rites et les conventions, la dénonciation des intrigues du pouvoir, la lâcheté de la majorité qui se laisse faire. Cette pièce de théâtre met en scène un groupe d’hommes jeunes, fascinés par l’un d’entre eux, surnommé le Vietnamien, qu’Azaggagh campe comme l’intellectuel en rupture de ban, réveilleur de conscience, comme sa femme, arrêtée et qui a disparu, il disparaît aussi, laissant sa révolte en héritage à ses compagnons. Présent, il s’isolait du groupe dans des monologues de nostalgie dénonciatrice.

Hamid Meradji

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