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Un patchwork de chorégraphies

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La Dépêche de Kabylie : Peut-on classer Onstap de chorégraphies de Hip-hop?Chair: Chacun de nous a sa propre vision de voir et de donner une interprétation à cette discipline. On peut dire que ce sont des danses africaines comme des chorégraphies de Hip-hop, des productions musicales qui sont exécutées en absence d’instruments à l’aide des pas, des gestes, des voix remplaçant le son, des disques manipulés par les DJ, des mises en scène pour des comédies musicales, toujours en l’absence de machine de sonorisation. Onstap utilise uniquement le micro. On peut tout simplement dire que nous avons plusieurs influences culturelles et artistiques.

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Est-ce que vos créations s’inscrivent selon des règles académiques ?Hassan, Mourad et Eric ont fait du théâtre. Pour les autres, chacun a suivi un parcours artistique. Pour Onstap nous ne poursuivons aucun enseignement académique. J’estime que nous avons la base. Les créations de l’ensemble sont des créations libres mais faites après des études et des recherches personnelles.

Pensez-vous que ce style rentre dans le cadre artistique éducatif?Sans aucun doute. Puisque il réunit pratiquement toutes les disciplines. Pour les membres du groupe qui voient ces chorégraphies de danse de Hip-hop, je dirais également que le ce style est aussi éducatif que les autres disciplines.Les textes de Hip-hop n’invitent pas uniquement à la violence. Ce genre qui est né dans la rue est arrivé aujourd’hui à avoir une grande place dans le théâtre comme dans le cinéma. Il faut signaler que le Hip-hop est accueilli même dans les milieux bourgeois.

Parlez-nous de votre première expérience dans le spectacle  » Ça part de rien « ?Ca était intitulé ainsi pour dire que ça peut partir de rien comme ça peut partir de tout.Il y a ceux qui trouvent nos spectacles confus, philosophiques mais beaux. Mais j’insiste à vous dire que Onstap est un mélange de cultures, de traditions et de coutumes. Notre ensemble s’adresse à tous les publics sans exception.

Avez-vous une idée du public algérien ?Au fait, c’est la première fois que nous venons présenter notre produit en dehors de l’Hexagone. Nous savons que c’est un public appréciateur. Il y a beaucoup de jeunes Algériens qui s’engagent dans l’art. Onstap les invite ce soir à venir voir un peu de nouvelles créations sous l’influence de diverses disciplines.

Propos recueillis par Fazila Boulahbal

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