Après trois albums qui l’ont propulsé au devant des feux de la rampe, Ali Fekid après une éclipse mise à profit pour composer, assure une nouvelle livraison dans le style qui lui sied le mieux. Un mélange de musique chaâbie et moderne. “J’ai pris le temps qu’il fallait pour perfectionner mon album. J’ai bénéficié du concours de musiciens professionnels et chevronnés et réussi tous les moyens techniques. J’espère ainsi répondre aux attentes de mon public, “nous confiait-il. Cet album avec des arrangements signés par Hatem regroupe huit tubes agréables à l’écoute. Fekid s’est même permis une chorale de luxe composée de Sihem Stiti, Hocine Azar, Ahcène Bukerma et Hamid Oubakouk. Il est resté fidèle à la complainte kabyle avec El Mektoub, D acu, Acfigh, Moqa d anwa et ulac laïb. Il emprunte aussi à Slimane Azem (Mohand U Kaci) et Cheïkh El Hasnaoui (Ellah, Ellah), des refrains éternels pour dire avec ses mots, ses peines et ses désillusions. Edité chez les éditions “Coup de cœur” l’album a bénéficié d’une jaquette de qualité mais est-ce suffisant pour sa promotion d’autant plus que Fekid donne peu, très peu de galas ?
Tayeb Bouamar