Accueil Culture 1-Poème de Cherif Kheddam

1-Poème de Cherif Kheddam

1731
- PUBLICITÉ -

Chanté en duo par Ch. Kheddam et Nouara

- PUBLICITÉ -

Ruh sel itjur ma cfant

 » Va écouter les arbres s’ils en gardent souvenir.

Quand je me rappelle, mon cœur larmoie !

Le grand frêne est toujours là :

S’il pouvait parler, il a bien quoi raconter.

Les oiseaux sur la treille

Se mettent de la fête pour se mêler à notre joie.

Combien furent doux ces moments !

Témoigne, ô pierre, si je mens !

Le bon sens sert de fondement à la vie

C’est lui qui résout les problèmes.

S’il se montre tortueux, les lampions s’éteignent,

Tu vivras dans les ténèbres.

Si tu ne tends pas le regard vers l’avenir,

Tu seras entraîné dans le sillage des gens dupés.

-Le bon sens à lui seul ne suffit pas,

À trop le suivre, on se fourvoie.

Il cherche à honorer son devoir,

Mais il a besoin de conseillers.

Il finit par arracher son dû

Sans avoir à trop peiner.

Ce qui, en lui, vaut contrariété,

C’est qu’il manque de constance.

-Mon cœur est hanté par l’angoisse

Lorsque je me rappelle notre jeunesse.

Je garde en moi tout ce que tu m’as dit ;

Je le répéterais si je le pouvais.

Tu redoutais, comme si tu en étais avertie,

L’issue de notre chemin.

Dans le rêve, tu étais bien avec moi,

Au réveil, ce fut la séparation.

-Comme j’aime plonger dans les souvenirs,

Même si j’en crains les retombées sur mon cœur !

Comme si j’attendais quelque chose,

Même si je sais que tout est perdu.

Je n’en ai soufflé mot à personne.

Je n’ai plus de compagnon.

Il me reste une personne à qui faire mes confidences :

Toi, qui représentes mes ailes !

-La séparation ne vient ni de toi ni de moi ;

Nous n’avons rien à nous reprocher.

Si tous les gens étaient comme nous,

Jamais nous n’aurions un quelconque ennui.

Lésés, nous en restons hébétés.

C’est la loi des temps maudits !

Le jour s’achève, le soleil décline ;

Comprenez, ô gens, et souvenez-vous-en ».

- PUBLICITÉ -