Documentaire de Salim Aggar

Partager

Le film documentaire, Ça tourne à Alger, du journaliste et critique de cinéma Salim Aggar a été retenu au Festival du cinéma de Tétouan au Maroc, après avoir été sélectionné en compétition officielle, parmi de nombreux films maghrébins.

Ce film d’une durée de 54 mn, sera projeté, a annoncé Salim Aggar, à l’occasion de cet évènement, programmé pour la fin du mois en cours. Il précisera, que toutes les précédentes projections des son œuvre ont eu lieu lors de festivals internationaux. Le synopsis du film relate les handicaps et obstacles que rencontre le secteur cinématographique en Algérie.

Aggar, a évoqué, particulièrement les inconvénients qui ont paralysé le bon fonctionnement de la production filmique de quatre cinéastes, durant la décennie noire, en Algérie.

Ça tourne à Alger a été présenté, tout récemment, et a reçu une ovation de la part des cinéphiles canadiens lors de l’organisation du cycle, « Panorama sur le cinéma algérien », à Montréal. Le cinéaste ajoutera qu’actuellement, il prépare sa deuxième production, Ça tourne à Alger 2. Le réalisateur, parlera, cette fois-ci, des œuvres réalisées par des Algériens issus de l’immigration.

Le nouveau documentaire, selon toujours Aggar, va parcourir les étapes de tournage à Alger, entre 2000 et 2004, des réalisateurs algériens installées en France.

Ça tourne à Alger 2, sera également truffé d’anecdotes et, surtout, d’images inédites de tournages de films en Algérie, déclarera-t-il. Les films qui ont été abordés dans la seconde réalisation de Salim Aggar sont : Viva l’Algérie, Délice Paloma de Nadir Moknache, Il était une fois dans l’oued de Djamel Ben Salah, Inchallah dimanche de Yamina Benguigui, Cousines de Lyes Salem ou encore les Images inédites à Alger de Toscan Du Plantier en 2000 et de Jean-Claude Brialy à la Cinémathèque d’Alger en 2005. Le réalisateur évoquera, également, la production cinématographique française en Algérie depuis les frères Lumières à nos jours.

Fazila Boulahbal

Partager