Une journée pour honorer les artistes natifs de Bouira

Partager

L’Institut régional de musique a, le temps d’une journée, été mis à la disposition de la direction de la Culture de Bouira pour marquer la journée nationale de l’artiste.

La belle et grande salle centrale de l’édifice, une église héritée de l’ère coloniale, a réservé un petit espace à une exposition didactique qui nous change de la froideur des coupures de presse le plus souvent ‘’anonymes’’.

L’exposition en question relate d’une manière très recherchée le parcours de feu Djamal Amrani. Ce qui a permis à beaucoup de Bouiris d’avoir une idée plus précise sur l’importance et l’envergure intellectuelle du défunt poète.

D’autres artistes, natifs de la région aussi, ont focalisé l’intérêt de la direction de la Culture. Ainsi, le grand peintre Arezki Larbi, le cinéaste Bachir Derrais, le maître Hachemi Guerrouabi, le poète Missaoaur Boulenouar, l’artiste Bouzid Mohamed (à qui, entre autres, on doit le sceau officiel de la République ), l’acteur de cinéma, Madani Meslem, et le peintre, feu Aoun Mohamed. A souligner que Arezki Larbi qui s’était engagé ailleurs a tenu à envoyer un message aux bouiris à travers lequel il regrettait son absence et il remerciait les initiateurs de la manifestation.

Juste après le cérémonial d’ouverture assuré par Omar Reghal et Kamel Berkane, le chef de cabinet pour qui le monde de la culture semblait être l’univers, les jeunes virtuoses de l’institut de musque agrémentent et adoucissent l’atmosphère d’agréables morceaux de la musique classique.

Seront invités ensuite des poètes dont l’écrivain poète Tazagart Brahim qui avant de déclamer ses vers qu’il dédira à la mémoire de Djamal Amrani, dira avec des mots simples que la culture n’est pas deux en Algérie mais une et est l’algérianité.

Entre deux morceaux d’arpège, de violons ou de piano, des cadeaux symboliques seront remis aux artistes ou à leur parents les représentant. Au terme de la manifestation, le directeur de la Culture formulera ses condoléances et celles des autorités locales à Mestapha Guerrouabi, le fils de Hachemi, qui pour cause du décès de sa mère, n’a pas pu se rendre à Bouira.

T.O.A

Partager