Le vent en poupe

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La revue “Tafukt” (Soleil) éditée par l’association culturelle et sportive Numidia a le vent en poupe. C’est le moins que l’on puisse dire, quand on sait que plusieurs journaux et autres revues culturelles ont jeté l’éponge pour des raisons multiples.La revue “Tafukt” est à son 23ème numéro qui parait en pleine commémoration de la Journée de l’étudiant. Ne pouvant rater un événement d’une telle ampleur, l’association Numidia a organisé un gala à la salle El Feth qui a regroupé plusieurs chanteurs amateurs qui ont voulu marquer de leur empreinte cet événement.La page 4 de la revue, est consacrée au 4ème art, où nous lisons le parcours du combattant de la troupe “Tigawt D wawal” qui a à son actif plusieurs productions.L’association Numidia a aussi un caractère sportif. A ce titre un tournoi de football a été organisé en hommage au chantre de l’amazighité Matoub Lounès, assassiné un certain 24 juin 1998 par les hordes terroristes. Les pages 6 et 7 sont consacrées à la Journée internationale des mères, suivi d’un poème collectif en prose.Tout comme nous lisons, en page 8 et 9 une interview de Kamal Naît Zerrad qui a répondu aux questions liées à la langue amazigh.“Ma priorité, a-t-il dit, est la production”. Tout comme il affirme que Tamazight a fait une avancée considérable que ce soit à l’intérieur du pays qu’à l’étranger.D’autres hommages aux militants de la cause sont consacrés à Mohand Ou Iddir Aït Amrane ancien président du HCA, Mohamed Haroun et Sadaoui Salah.Le grain de sable de la revue “Tafukt” est la rencontre devenue légendaire, entre Cheïkh Mohand Ou L’hocine et Si Moh Ou M’hand, narrée comme lui seul peut le faire, par, le militant infatigable de la cause berbère, Abdeslam Abdenour.En véritable revue culturelle, le lecteur peut se détendre moyennant plusieurs jeux qu’il peut trouver à la page 11 ; le mot caché, les mots croisés, (awalen inmudaz), les devinettes et enfin l’horoscope.La revue “Tafukt” à qui nous souhaitons un long parcours doit sa survie à différents sponsors du secteur privé de la communauté kabyle d’Oran.

M. Ouaneche

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