C’est un Bâaziz très souriant et décontracté que nous avons rencontré à l’hôtel » El Biar » au Val d’ Hydra à Alger où il vient passer le Ramadhan parmi les siens et où depuis quelques jours il fait des aller-retours afin de préparer son nouvel album qui sera dans les bacs juste après l’ Aïd. Avec son sourire et son humour cru, il s’est livré à nous dans un entretien exclusif (à paraître dans notre édition de demain). A cœur ouvert il nous parle de son nouvel album en cours d’achèvement, de son séjour en Algérie ainsi que de l’ambiance qui y règne, il abordera aussi la place et le statut de l’artiste en Algérie et des problèmes qu’il rencontre quotidiennement. La production artistique d’après lui, reste médiocre il nous parle de sa mésaventure en terre tunisienne ainsi que de son parcours artistique en France et à l’étranger. En effet nous avons pu constater que le Bâaziz d’hier est le même que celui d’aujourd’hui, il ne mâche toujours pas ses mots quand il s’agit de fustiger les autorités quant à leur rôle dans la dégradation de la situation de l’artiste ainsi que de la culture en général en Algérie et socialement parlant de la vie de l’Algérien. L’artiste revient aussi sur la société algérienne dépourvue et privée de tout, la dégradation des valeurs et du respect vis-à-vis d’autrui surtout durant le Ramadhan. Bâaziz nous parlera aussi du fossé qui subsiste entre l’Algérie et les pays méditérannéens en matière de production artistique, d’organisation de concerts et surtout de sa relation avec son public à travers des blogs qui lui sont consacrés sur Internet. Il est heureux des messages de soutien de ses fans. Ainsi, la popularité de Bâaziz demeure intacte malgré les intimidations et les bâtons qu’on lui met dans les roues pour tenter de briser sa carrière pleine de rebondissements et de succès.
Hacène Merbouti