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“Les neuvains d’amour”

1896
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Auteur-compositeur, membre de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA), et de la SACEM, Moh Ou l’Hadj Aït Mouhoub, Mouhouche pour les intimes, a enregistré plus de 100 chansons dont 4 seulement sont répertoriées au niveau de la Radio.Non satisfait d’écrire des mélodies habillées de belles poésies du terroir, Mouhouche a voulu indubitablement perpétuer le vers, en publiant en 2002 le recueil de poésie.“Neuvains d’amour”. Un accouchement au forceps pour cet auteur qui a tapé à toutes les portes des maisons d’éditions qui refusaient de prendre le risque de publier des poèmes, qui, dit-on, ne se vendent pas. Mais, qui a dit que la poésie se vend comme chez à l’épicier du coin ? Persévérant et ne voulant point lâcher prise, il va continuer à faire du porte-à-porte jusqu’à trouver une toute petite maison d’éditions, à quelques encablures de chez lui, qui a accepté de le publier. De cette édition à tirage très limité, le stock est vite épuisé. Il reste heureusement des dédicaces de la main de l’artiste que l’on peut lire et relire sans se fatiguer tant la limpidité des vers coule de source. Dans les poésies qui constituent les recueil “Nerrvains d’amour”, quoique écrits en français ne dérogent pas d’un iota aux règles de la versification classique kabyle, une composition de 3×3 vers, le neuvain, qui a donné le titre “Les neuvains d’amour”. Dans ce recueil, aucun thème n’a échappé à l’auteur, mais les plus en exergue sont ceux relatifs à l’amour, à la vie. Quoi de plus normal pour cet artiste qui ne cesse de répéter haut et fort à qui veut l’entendre : “Je chante la vie et l’amour”. A l’occasion de Yennayer, au théâtre Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, invité de l’association Aghbalou, il a eu à déclamer ses poésies devant un public qui n’a pas perdu son temps à venir écouter ce poète de 64 ans qui sème à tout vent ses vers d’amour, un jeu comme l’a fait Ronsard dans la poésie française.Ecoutons-le, dans un de ces neuvains.A tous les vents je sèmeCe vivant poèmeQui me rappelle mon bonheur

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Mes bras serraient celle que j’aime Tout contre moi-mêmeMa vie n’était que douceur

Pour moi elle fut un emblèmeSeul astre du systèmeQui me dédie sa chaleurL’appétit vient en mangeant. On ne se fatigue jamais de partager le fruit de ces pages blanches. Mouhouche prépare un deuxième recueil, en vers alexandrin cette fois. “Je chantera encore les femmes, le souvenir, la poésie et le poète et beaucoup de souvenirs”.

M. Ouaneche

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