Il est prévu un programme d’activités riche et varié couvrant le domaine de la littérature, des arts visuels, de la musique, de la chorégraphie, du théâtre, du cinéma et du patrimoine. Dans le cadre des cérémonies de l’ouverture du 2e Panaf Alger 2009, Alger sera la capitale de la culture africaine. La cérémonie d’ouverture aura lieu le 4 juillet en fin d’après-midi, à partir de la rampe Tafourah jusqu’au stade El-Kettani de Bab-El-Oued. Une grande parade durant laquelle des troupes folkloriques sillonneront les rues de la capitale. Le public algérois aura l’opportunité de danser au rythme du folklore africain, et de savourer les différents types de danses, des quarante-neuf pays participants.
Par ailleurs, la cérémonie officielle se déroulera le 5 Juillet, fête de l’Indépendance, à la Coupole du complexe sportif Mohamed- Boudiaf, et sera marquée par un mégaconcert conçu par le chorégraphe algérien mondialement reconnu Kamel Ouali. Selon la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, “300 jeunes entre designers et techniciens, encadrés par des formateurs italiens, préparent les chars pour ce spectacle de rue. Le jingle du Panaf’2009 est composé par Djamel Laroussi. Les chorégraphes Kamel Ouali et Sofiane Boulegraâ vont assurer les spectacles d’ouverture et de clôture, les 5 et 20 juillet 2009”.
En effet, la fête de la Culture africaine s’affiche dans toute sa splendeur, à la veille de la célébration de la Fête nationale de l’indépendance et de la jeunesse. Des chars rehaussés de maquettes symbolisant chaque pays et associant les troupes folkloriques de 49 pays africains, en plus du Brésil et des Etats-Unis d’Amérique, sillonneront la capitale.
Selon Khalida Toumi, « 200 journalistes étrangers, principalement africains, sont attendus à Alger pour le Panaf. Et en ce qui concerne le financement, des entreprises telles que Sonatrach et Sonelgaz, ainsi que la firme allemande Sennheiser et le groupe italien Eni, vont assurer le sponsoring ». « Les participants seront hébergés au Village des artistes de Zéralda, qui a une capacité de
2 500 lits, ajoute-t-elle. La cité universitaire Ouled-Fayet III, qui sera ouverte fin juin, sera un autre lieu d’hébergement. » A rappeler que le premier Festival panafricain s’est tenu pour la première fois du 21 juillet au 1er août 1969, soit 7 années à peine après l’Indépendance. Cette première manifestation culturelle avait été organisée dans un contexte politique marqué par le combat libérateur du continent et par l’ambition des peuples africains à faire valoir leur spécificité. Aujourd’hui, 40 ans après, voilà de nouveau l’Afrique à Alger pour la « renaissance de la culture africaine ».
La capitale aura à revivre un événement qui a marqué l’histoire par l’organisation des festivités solennelles où les artistes, hommes de lettres et beaucoup d’intellectuels ont affirmé leur africanité.
Kahina Idjis