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Il raconte une histoire tirée de faits réels : Le film de Abdelkader Naït Abdellah cherche sponsors !

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Porté sur la donne culturelle, Abdelkader Nait Abdellah est un jeune écrivain, chercheur en linguistique et cinéaste. Autodidacte, il propose, cette fois-ci, un synopsis pour un film dont l’histoire est tirée de faits réels. Selon le synopsis proposé pour le film, l’histoire remonte aux années trente, à l’époque des spoliations et expropriations exercées par les colons français aux détriments des Algériens. Par un matin, en se rendant à son champ, Sidi El Hachimi, un pauvre paysan, personnage clé du film, trouve son champ occupé par des travailleurs engagés par des colons français afin d’y construire une école pour les enfants des «roumis». Incroyablement interloqué par la présence de ces intrus voulant lui accaparer ce petit champ qui lui procure sa propre nourriture, Sidi El Hachimi se met alors à supplier, humblement, les roumis de quitter cette parcelle qui lui appartient dûment, et en dépit de toutes les prières et les supplications insistantes qu’il leur a prodiguées, les roumis ne veulent guère l’écouter. Au contraire, ce pauvre paysan se fait violemment battre et se fait brutalement congédié de son propre champ. Meurtri par cette injustice flagrante, Sidi El Hachimi décide alors de mener une bataille contre ces accapareurs et de les tuer. Etant tellement corrodée par un sentiment ardent d’injustice qui fait ronger ses entrailles, Sidi El Hachimi regagne alors promptement sa maison et s’armant d’un fusil, revint pour tuer ces roumis injustes qui voulaient lui enlever de force son champ. En arrivant à son champ, Sidi El Hachimi s’est posté sur une petite crête et se mit à tirer sur le caïd, les gendarmes et les travailleurs, puis il s’est fait capturé emprisonné et, ensuite, condamné aux travaux forcés.

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Les jours suivants, le caïd ainsi qu’un groupe de gendarmes, un chef brigadier et un garde champêtre, se sont rendus au domicile de Sidi El Hachimi. Ils se sont fougueusement introduits dans la vaste cour de la maison, y trouvant la femme de Sidi El Hachimi, qu’ils ont brutalement battue en lui déclarant qu’ils vont s’accaparer toutes leurs possessions et propriétés.

Rongée par tant de colère et d’injustice, la femme de Sidi El Hachimi décide de venger son mari et de tuer le caïd. Un jour, elle s’est armée d’un fusil et s’est rendue dans un endroit caché et s’abritant derrière un buisson surplombant un chemin, cette femme intrépide a réussi, alors, à attenter aux jours du caïd qu’elle a ciblé par un mortel coup de feu. Après avoir tué le caïd, la femme du héros du film s’est enfuie rejoignant, plus tard, un groupe de femmes combattantes. Armées de fusils et de carabines, ces femmes mêlées à une poignée d’hommes, se sont embusquées en haut d’un talus surplombant une piste carrossable où passent les charrettes transportant les prisonniers condamnés aux travaux forcés. L’équipe de combattantes s’est dispersée, ici et là dans les différents recoins du talus, attendant le passage des prisonniers et des gendarmes qui les surveillaient. Après un moment d’attente, les assaillantes ont vu alors venir les véhicules transportant les prisonniers qui s’approchaient lentement, et les gendarmes qui les accompagnaient, juchés sur des chevaux et se mettant derrière et devant les voitures. Une bataille s’est enclenchée entre les deux groupes, les roumis ripostent, un échange de tirs mêlé d’une grande confusion se sont alors installés pendant un très bon moment. Chaque coup tiré par ces femmes intrépides faisait mouche et les gendarmes roumis désorientés, tombent alors l’un après l’autre succombant sous les balles des ces braves femmes. La bataille terminée, les femmes se sont portées vers la piste et se mettent à débarquer les prisonniers très épuisés Fouzia se met à chercher son mari parmi les prisonniers et l’un de ces derniers lui annonça que son mari fut exécuté c’est alors, et en dépit de sa profonde tristesse, que Fouzia se met à pousser des youyous. Après avoir délesté les gendarmes de leurs armes, les braves femmes, en compagnie des prisonniers libérés, regagnèrent leur camp et se mirent à soigner ces derniers. Voici, grosso modo, l’histoire que raconte le film de Abdelkader Nait Abdellah. Cette œuvre, attend les aides et les fonds nécessaires pour qu’un jour, elle puisse apparaître sur les écrans.

M. Mouloudj

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