Cnna Ldyur, enchante les enfants

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Une pièce théâtrale pour enfants « Cnna Ldyur » (Le chant des oiseaux), conçue par le Théâtre régional Kateb Yacine, s’est produite dans l’après-midi de samedi. Le texte initial, en arabe, est de Mohamed Zemaïche (Oran) puis repris par Fouzía Aït El Hadj et le Théâtre Kateb Yacine en a fait une traduction en kabyle.

Cet après-midi, elle est jouée en arabe populaire. Le lever de rideau nous montre un décor parfait car amélioré suite aux critiques apportées auparavant. Une forêt plus verdoyante; des fleurs, des champignons, des figues de barbarie…

Une vendeuse d’oiseaux (rôle assuré par Nassira Benyoucef) tient une boutique d’un vieux (Abdelkrim Arab). Elle les gâte en donnant à manger et à boire mais les oiseaux finissent par arrêter leurs beaux chants en signe de protestations: ils revendiquent, eux aussi, leur liberté qu’ils finissent par avoir grâce à la complicité de la vendeuse, qui trouve cela tout à fait normal.

Elle parle au perroquet Boulboul, le plus ancien des détenus: «Je sais que tu es le plus ancien dans cette cage. Je sais ce que tu veux être avec tes frères. Vous voulez être libres et voler dans le ciel !». Le moment de réflexion passé et obéissant à ses sentiments, elle ouvre la porte de la cage. Les oiseaux sortent et volent haut dans le ciel qu’ils amplifient de leurs gazouillements incessants.

Le deuxième tableau est l’apparition du vieux, propriétaire de la boutique (assuré par A. Arab) qui se rend compte que la cage est vide. Il est pris d’un malaise ! Dans la salle, c’est la joie des enfants qui applaudissent le geste de la fille. Le troisième tableau est la nuit durant laquelle des animaux sauvages sortent de partout: tigre, araignée…

Le sorcier (Arab) punit le Prince (Krim Nourredine) et le transforme en arbre. Il tente de faire barrage à la fille mais tombe dans les filets en recevant une poudre dans les yeux. Le Prince apparait dans sa tenue. Il cherche la fille qui l’avait sauvé et tient à sa promesse de l’épouser et devient Princesse, dans sa robe blanche.

C’est une fin joyeuse de la pièce dont les messages sont saisis par les enfants qui ont compris, avec les parents aussi, que les oiseaux ont besoin de liberté, que la forêt ne soit pas privée de ses oiseaux et animaux, de préserver cet environnement qui enchante plus d’un.

M A Tadjer.

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