De et vers l’anglais comme 1ère étape

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La langue amazighe avance à pas de géant dans le domaine des nouvelles technologies. La dernière victoire qui n’est pas des moindres est son entrée dans le moteur de recherche Google.

En effet, ce dernier affirme que désormais son traducteur automatique “Google Translate” peut, comme première étape, traduire de l’anglais à tamazight et vise-versa, alors que la tranduction du français est annoncée comme deuxième étape pour les mois à venir. En fait, cette victoire trouve son origine dans plusieurs facteurs.

Le premier est sans conteste le travail sans relache de chercheurs en langue amazighe des deux pays, Algérie et le Maroc, mais pas seulement. Les Amazighophones activent dans le domaine de la rehcecher en France, au Canada et même aux Etats-Unis d’Amérique. Ces derniers ont pu fournir aux équipes de ce géant de la recherche sur Internet tout ce qu’ils demandaient en lexique et en grammaire.

L’intrpduction de tamazight dans Google Translate a également été rendue possible grâce à une pétition qui a tourné durant les deux dernières années. Elle a atteint plus de 36 mille signartures. Selon nos informations, les signatures ont concerné des amazighs du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, de Lybie, des Iles Canaris, du Mali, du Niger, d’Europe et d’Amérique Latine.

À rappeler, par ailleurs, que les démarches pour introduire tamazight dans les réseaux soxiaux sont à un stade très avancé. Facebook a déjà mis en ligne la version test de sa page tamazight, kabyle, pour ses utilisateurs. Une équipe de recherche très vaste est en oeuvre pour fournir à ce dernier les outils linghuistiques adéquats afin de rendre effective cette version de Facebook pour les Amazighophones.

D’autres logiciels sont déjà disponibles en tamazight grâce à de jeunes équipes qui font un travail de fourmilles pour collecter le lexique le plus riche. Toujours au chapitre de l’introduction de tamazight dans les nouvelles technologies, des équipes de jeunes ont déjà lancé une campagne pour la production vocale en tamazight afin d’aboutir à un large spectre lexical utilisable dans le furutr proche.

Rencontré, un des nombreux jeunes très dynamiques dans le domaine, Yacine affirme qu’ils sont à pied d’oeuvre afin de rester dans la course linguistique qui est déjà engagée. En effet, notre interlocuteur explique le matériel qui sera utilisé par les humains dans les prochaines décennies, à savoir les options vocales.

C’est pourquoi, tamazight devra intégrer ce champs sinon les amazighophones devront parler d’autres langues afin de communiquer quotidiennement avec leurs matériels. Ce qui signifie, conclut-il, que les langues qui ne seront pas capables d’être un canal entre l’homme et la machine seront mortes. C’est, enfin, dans ce contexte que le travail de ces jeunes chercheurs répartis dans toute l’Afrique du Nord et dans tous les continents apparaît dans toute son importance. La langue amazighe ne pourra résister au rouleau compresseur de la mondialisation que par des recherches dans ces domaines.

Akli N.

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