Farid Rabia, ou la mission passion

Partager

C’est un travail colossal qui attend cet homme passionné de sa langue maternelle et sa culture ancestrale.

Farid Fabia a pour mission d’amazighiser les écriteaux dans les espaces publics, une tâche qu’il remplit avec dévouement. Après les allées de l’hémicycle Rabah Aïssat et ceux de la wilaya de Tizi-Ouzou, le travail se poursuit ailleurs. Le rythme est soutenu.

Farid Rabia connaît effectivement les ficelles du travail à accomplir. Il est déjà dans le domaine de la recherche et de l’écriture en Tamazight. A son actif, plusieurs travaux novateurs qui ont permis de hisser la langue amazighe au rang des langues vivantes.

Il a en effet à son actif plusieurs manuels qui participent à actualiser la langue de nos ancêtres. L’homme ne cache pas son intérêt pour les travaux réalisés par ses pairs, à l’instar de ceux de Mohand Mokhtaṛi en physique, de Dahmane Mazed en lexique de physique, Benramdane Zakariya en médecine, Zeggane Belaid en astronomie, Samia Bouzefran en Informatique, Katia Deham en ophtalmologie et Mokrane Chemim en électricité.

Des travaux et des manuels d’une extrême importance, quand on veut que la langue soit vivante. Et pouvoir lire les écriteaux, les panneaux de signalisation en tamazight est un acquis indéniable. Cela donne de la personnalité à l’espace public et permet à tout individu de voir son environnement correspondre à son identité intérieure.

Et tout en reconnaissant la noblesse indéniable du travail accompli par Farid Rabia, des jeunes spécialistes préconisent de passer à un stade supérieur. L’écriture des notices de médicaments fabriqués en Algérie et les factures sera une avancée non négligeable.

Akli N.

Partager