Il y a 11 ans, disparaissait le Moudjahid Mohand Akli Timzouert

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Il y a onze ans disparaissait le moudjahid Mohamed Akli Timzouert. Né en 1937, au village Abizar, dans la commune de Timizart, Mohand Akli Ourezki Timzouert est décédé le 4 décembre 2008, après une longue lutte contre la maladie. Parti sans laisser de descendants, son nom est légué comme capital symbolique à la nation. Mohand Akli Timzouert est né en 1936, d’une famille de modestes paysans. Il n’avait pas la chance d’aller à l’école, comme c’était d’ailleurs le cas de la plupart des enfants de sa génération. Mais cela ne l’a point empêché d’inscrire son nom dans l’Histoire contemporaine de son pays.

Étant l’aîné de sa fratrie, il a commencé à travailler dès son jeune âge afin de prêter main forte à sa famille. Mohand Akli Timzouert a été appelé pour passer le service militaire en 1956. À ce moment, il avait pris discrètement la destination d’Alger pour vite s’intégrer dans les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN), branche armée du Front de libération nationale (FLN), alors qu’il n’avait que vingt ans.

Il regagna la capitale à pied. Dès le début des années 1950, il était bien initié aux techniques de combat et de maniement des armes, puisqu’il était en contact permanent avec les premiers maquisards de la région se préparant à l’insurrection armée. Sur le plan de l’instruction militaire et de sa disposition à l’action armée, le jeune Mohand Akli Timzouert était apte et prêt. Il a donné satisfaction et a su gagner la confiance de ceux qui le préparaient à la lutte armée. Après une instruction poussée, il fut affecté, avec d’autres jeunes de sa région, à la Wilaya IV historique (l’Algérois), où, pendant quatre ans, il a combattu dans les unités de choc.

Mohand Akli a fait partie de la katiba Zoubiria, mais aussi du commando Ali Khoja, l’une des unités les plus redoutées de l’armée française. En outre, il a connu le célèbre colonel de la Wilaya IV historique Ahmed Bougara, dit «Si M’hamed». En 1960, il a été blessé et fut prisonnier. Une année plus tard, il a été libéré, au cours des négociations entre le Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) et le général Charles de Gaulle. En quittant la prison, Mohand Akli Timzouert a rejoint directement les rangs de l’ALN de la Zone 3, dans la Wilaya III, où il a continué la lutte jusqu’au cessez-le-feu, en mars 1962.

Ensuite, il fut incorporé dans le corps de la Gendarmerie nationale jusqu’à sa retraite, en 1986. Le moudjahid Mohand Akli Ourezki El Hadj Amar b’Akli n’M’hand Aït Ali a été enterré le 5 décembre 2008 au cimetière d’Iheddadhen, au nord de Timizart.

Djemaa T.

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