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Chanson : Le nouveau Youcef Guerbas chez les disquaires

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Il était très attendu par ses fans. Il est désormais là. Sur le marché. Le nouveau Youcef Guerbas est chez les disquaires. Et il fait déjà du bruit.

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Quand vous en parlez à l’artiste, il répond modestement : «C’est quelque chose que j’ai fait de mon plus profond. C’est mon grand défaut : je ne sais pas être hypocrite, ni jouer la comédie, je sors tout, je ne sais pas arborer un sourire quand ça va mal. C’est ma nature. Et je ne la change pas dans ce que j’aime faire le plus. Je chante de mon intérieur. Des tripes. Je ne trompe pas. A vrai dire, je me chante. Peut-être c’est ce qui fait que le message touche, parvient bien. J’espère qu’il plaira cette fois aussi».

Voilà c’est tout lui, Youcef Guerbas. Un être, avant tout, entier. La triche, il ne connaît pas, cacher ses sentiments non plus. Sa seule tromperie réside dans sa corpulence : il est grand, costaud, gaillard, mais derrière sa morphologie à l’américaine, il reste un petit cœur fragile, constamment dans la tourmente de sa fragilité sentimentale.

Son histoire amoureuse ratée a fait de lui un artiste accompli et très apprécié des jeunes et plus. Sa carrière, c’est sa vie en chansons, en musique et en paroles. Il se raconte. Il se soulage en chantant ses péripéties et en les partageant avec d’autres, avec ses fans qui se reconnaissent dans leur majorité en lui.

Il est sans voile. Surtout net ! Il ne doit rien à personne. Il ne cache rien de son intérieur. C’est un artiste en cristal. Cet autre album, Slam-enni, qu’il vient de «commettre», c’est certainement un autre épisode de sa vie. Un album dominé par la séparation, la mélancolie et la tristesse des paroles mais paradoxalement très emballant et exaltant par les rythmes. En tout, l’album est fait de huit chansons : Slam-Enni (Le message), Lekdhev (Le mensonge), Kadh’3agh Layas (Résigné à accepter le sort), Asmekthi (Le souvenir), Assirem (L’espoir), Noussed ghourek (Tous autour de toi) et enfin Wah’dhi wah’dhi (seul).

Un mix de titres qui livre un véritable scanner sentimental du moment de l’artiste. C’est son genre à lui : quand il entre en studio pour enregistrer, c’est comme s’il s’engouffrait dans une radiologie. ça ne fait pas ressortir des radios, mais un CD qui s’avère un véritable cliché de son tendre et affectueux intérieur. Pas besoin d’être médecin pour en faire la lecture. A découvrir donc et à écouter sans modération. Ça ne fait pas mal, ça soulage les maux et les malheureux.

Nadia L.

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