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Saïd Fellag, écrivain et poète : «Le problème réside dans la distribution»

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À l’occasion de la publication de son troisième recueil de poésie, Tahellufit, le poète Saïd Fellag nous a accordé un entretien dans lequel il parle de sa nouvelle expérience.

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La Dépêche de Kabylie : Vous venez de publier un autre recueil de poésie. Vos impressions ?

Saïd Fellag : Mon nouveau recueil intitulé «Tahellufit» est une réussite qu’il s’agisse de sa belle couverture (illustration), ses beaux poèmes ou ses para-textes, qui nous mènent vers la connaissance de l’univers poétique.

Vous y abordez plusieurs thématiques contemporaines…

Oui. Je m’exprime par le biais de mes poèmes. Je suis la vie politique nationale mais aussi internationale ainsi que la vie de notre société. Je dénonce l’injustice, la corruption et les pratiques étrangères, qui détruisent nos valeurs et coutumes ancestrales. J’attire aussi l’attention de la société civile sur le danger qui nous menace.

Comment décrivez-vous votre rapport à la poésie ?

La poésie est mon meilleur ami, mon compagnon à qui je raconte tous mes secrets. La poésie est un moyen de transmettre mes pensées, mes idées, mon message. La poésie est dans mon sang. Et lorsqu’on a cette passion au fond de soi-même, il faut l’assumer et s’imposer aussi pour que nos œuvres arrivent aux lecteurs. Dans notre vie, il y a des risques à prendre et des obstacles à surmonter. Il ne faut pas se laisser emporter par les tracasseries de l’édition. C’est un combat au quotidien.

Votre expérience à l’atelier poétique de la maison de la culture Mouloud Mammeri est-elle un autre thèmede votre parcours ?

Mon adhésion durant plus de trois années à l’atelier poétique de la maison de la Culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou est un excellent souvenir. J’y ai appris beaucoup de choses sur la poésie. C’est un passage obligé pour un poète anonyme, afin de devenir un poète confirmé ou talentueux.

C’est votre dernier mot ?

Non, celui-là je le garde pour évoquer le problème majeur que rencontrent tous les auteurs et ayant trait à la distribution du livre. Il faut la création par les pouvoirs publics d’une entreprise de distribution du livre, afin de combler ces lacunes et, par conséquent, encourager les écrivains à produire davantage. Pour ma part, je reste optimiste.

Entretien réalisé par M. K.

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