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TIZI-OUZOU - 11e Concours national de la chanson amazighe : Malika Domrane invitée d’honneur

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La demi-finale du Concours national de la chanson amazighe, organisé dans sa 11e édition par l’association culturelle Tarwa N Gaya, a eu lieu samedi dernier.

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Seize jeunes talents présélectionnés, en juillet dernier, concouraient pour passer la barrière de la demi-finale, qui leur permettra de se lancer dans une carrière musicale professionnelle. En effet, ce prestigieux concours a été le point de départ de plusieurs grands artistes dont certains d’envergure internationale, comme Ali Amrane, sans oublier la jeune Cilya Ould Mohand, Arezki Ouali et Bilel Mohri qui se sont distingués dans ce concours pour devenir ensuite lauréats de l’autre concours «Alhane wa Chabab». Voilà qui devrait motiver ces jeunes hommes et femmes, qui aspirent à se retrouver dans la cour des grands par le biais de cette compétition. Cette année, huit wilayas, représentant les différents styles musicaux amazighs, à savoir le chaoui, le mzab et le tergui, seront présentes. A noter que les présélections ont été organisées à travers ces wilayas et il y aura trois finalistes de chaque catégorie. Un membre du jury sera chargé de cette tâche. Pour rappel, le jury du Concours national de la chanson amazighe est composé de M. Itim Ali, inspecteur national de musique, M. Hocini Djamel, enseignant de musique, M. Hocine Moula, enseignant de tamazigh et journaliste. Il convient de signaler qu’au début, ils étaient 200 candidats. Il n’en reste que 16. Les plus chanceux, qui ont passé la barre de la présélection, seront habillés de la tenue traditionnelle, a exigé le juré. Une petite formation ou un atelier leur a été dispensé pour les préparer à ce grand moment. Il s’agit, selon M. Hocine Moula, «d’une préparation psychologique mais aussi physique et artistique pour ces jeunes candidats, qui ne sont pas habitués à la scène dans leur majorité». Et notre interlocuteur de poursuivre, en ce qui concerne les critères de sélection des artistes : «La performance vocale, l’intonation, la présentation artistique, l’expressivité et l’imprégnation puis l’interprétation sont indispensables». Comme c’est ancré dans la tradition de ce concours, chaque année, on choisit un parrain ou une marraine qui accompagne le concours dans toutes ses étapes. Cette tradition se veut aussi un hommage à ces artistes. L’année dernière, le choix s’est porté sur Ouazib et cette année c’est la diva Malika Domrane qui a été choisie : «Je suis là pour accompagner ces jeunes et les encourager. À notre époque, on n’avait pas ces tribunes pour nous propulser. Pour ma part, j’ai eu la chance d’être encouragée par les bonnes sœurs, qui ont découvert mon talent de chanteuse alors que, principalement, je faisais de la danse classique.» Pour que ces chanteurs réussissent aujourd’hui, Malika Domrane pense que ce n’est pas évident, vu «la concurrence» mais aussi car «tout le monde veut chanter ». Néanmoins, Malika Domrane affirme que «les bonnes voix arrivent à s’imposer sur scène». La diva de la chanson kabyle a donné quelques conseils et orientations aux jeunes talents, émerveillés et impressionnés par cette grande dame qui n’a pas hésité à partager son expérience avec eux. Enfin, la finale du concours se déroulera à Tizi-Ouzou, au mois de septembre. Kamela Haddoum

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