Plusieurs établissements scolaires au rendez-vous

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La salle de spectacles de la maison de la culture Mouloud Mammeri de

Tizi-Ouzou a vibré, avant-hier, au rythme de chants et de danse des élèves de différents établissements scolaires de la wilaya.

En effet, quatre collèges ont saisi l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la langue maternelle, qui coïncide avec le 21 février de chaque année, pour exposer les projets pédagogiques et activités artistiques de leurs apprenants.

Initiée par la Direction de la culture de Tizi-Ouzou en collaboration avec l’inspection de la langue amazighe, cette 3e édition est dédiée à une grande artiste et poétesse de la culture kabyle, en l’occurrence Djouhar Ait Mohamed. La surface du hall de la salle de spectacles était quasiment occupée par l’exposition des travaux d’élèves des établissements participants à cette journée.

On y trouve des projets d’élèves, de la poterie, de différents plats traditionnels, des robes kabyles… Après l’ouverture officielle prononcée par le wali Abdelhakim Chater, les activités ont commencé par le CEM Amenough Ouzemouren 1957 d’Aït Khelili de la localité de Mekla qui a présenté une berceuse «Azuzen» à l’intérieur de la salle de spectacles.

Tour à tour, les CEM Amar Boubekeur de Tala Athmane, Amenough Ouzemour 1957 d’Aït Khelili, CEM frères Louhi d’Aït Oumalou et école Khier Ahmed de Bouhinoun ont présenté des récitals poétiques, des pièces théâtrales, des chants patriotiques, des danses folkloriques et un défilé de mode, au grand bonheur des parents et du personnel éducatif. Des représentations assez bien interprétées, mais qui ont épaté, néanmoins, les nombreux présents.

Pour terminer, des diplômes de participation ont été remis aux établissements scolaires. À noter qu’une rencontre littéraire avec l’écrivaine Lynda Chouiten a été organisée à cette occasion, le même jour, au niveau de la bibliothèque principale de lecture publique de la ville de Tizi-Ouzou.

ABDELLAH ARKOUB, inspecteur de tamazight

«Cette édition est un hommage

à Djouhar Aït Mohamed»

«Nous en sommes à la 3e édition, donc c’est devenu une tradition. Cette année, nous avons greffé une nouveauté à cette célébration en rendant un hommage à une grande militante, en l’occurrence la poétesse et artiste Djouhar Aït Mohamed. La célébration de la Journée internationale de la langue maternelle, décrétée par l’UNSCO en 2000, est une aubaine pour nous afin de mettre en valeur les différents travaux de nos élèves. Chaque début d’année scolaire, quelques établissements de ma circonscription se portent volontaires pour préparer des activités pédagogiques et artistiques qui seront présentées lors de la célébration de la cette journée».

DJOUHAR AÏT MOHAMED, poétesse

«Je suis doublement concernée par cette journée»

«Je suis très contente de cet hommage. Je félicite chaleureusement les organisateurs qui ont pensé à moi de mon vivant. En effet, je croyais que les gens ne se rappelleraient de moi qu’après ma mort. Je suis doublement concernée par cette journée symbolique. En tant que mère, d’abord, et ensuite en tant que militante de la cause qui, au demeurant, a été portée par d’autres générations, par nos élèves, entre autres».

F Moula.

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