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cinémathèque de Béjaïa : Projection de Hucdardam

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Le court-métrage Hucdardam, de Samir Chemeur, a été projeté, dans l’après-midi de samedi dernier à la cinémathèque de Béjaïa, devant un public nombreux composé de cinéphiles.

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«Hucdardam», selon le réalisateur, est un mot inventé qui n’existe dans aucune langue. Néanmoins, avant la projection de l’avant-première, il a indiqué que ce mot peut être traduit par «sésame, ouvre-toi». Ce court-métrage met en scène une femme jeune, fraîchement mariée, qui se retrouve, après une fugue, prisonnière dans une maison isolée et hantée, au milieu d’une forêt d’où, sans doute, le recours à la formule magique, popularisée par le film «Ali Baba et les 40 voleurs». Une fois à l’intérieur de la maison, la jeune femme, rôle interprété par Ahlam Zerouga, originaire de la wilaya d’Annaba, qui a appris le kabyle en un temps record, a-t-on lu dans le synopsis du film, «quelque chose d’extraordinaire s’est manifesté en elle.

S’agit-il d’une possession, d’un envoûtement, d’un problème psychologique ou juste le fruit de son imagination ? Cet envoûtement ou problème psychologique, elle l’exprime, en faisant des contorsions, c’est-à-dire des mouvements du corps demandant une grande souplesse». Il faut savoir, par ailleurs, que pour réaliser «Hucdardam», qui dure 14 minutes, il a fallu aux producteurs et réalisateur ainsi qu’à toute l’équipe près de deux années de travail. Le court-métrage de Samir Chemeur a suscité l’émerveillement des cinéphiles, en traitant un sujet qui n’est pas d’un abord facile : le rapport au paranormal dans notre société.

F. A. B.

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