Times yihoulfan premier recueil de Lyes Aït Izid

Partager

La poésie coule dans ses veines. Inspiré par sa mère et son oncle maternel qui sont poètes, Lyes Aït Izid a écrit son premier poème à l’âge de dix ans. Lyes Guechtouli, visiblement lié à son village natal d’Aït Izid à Souk El Thenine, d’où il a emprunté son nom d’auteur Lyes Ait Izid, confie : «Je suis très attaché à la chanson kabyle et aussi le fait d’écouter la radio m’a beaucoup aidé dans le domaine de la poésie». Quant à son premier recueil de poésie, il l’a édité à compte d’auteur en décembre dernier.

D’ailleurs, il a été présenté lors de la 11e édition du Salon Djurdjura du livre. Intitulé «Times yihulfan» qui signifie le feu des sentiments, l’ouvrage comprend dix-sept poèmes, à savoir, entre autres, «Ayrur», «Tala n wunan» et «Tafat n yid». Différents thèmes ont été traités, à l’image de la poésie engagée, les problèmes rencontrés par les jeunes, l’amour de la mère et de la patrie. Concernant le choix du titre, le poète dira : «Chaque poème sort du cœur. Le poète écrit ce qu’il ressent par rapport à son vécu ou bien il s’inspire des autres».

Lyes Guechtouli a participé à plusieurs concours et manifestations concernant la poésie, notamment à la rencontre poétique qui s’est déroulée à la maison de la culture Mouloud Mammeri en 2010. En 2012, il a eu le deuxième prix du concours de poésie organisé par la fondation Matoub Lounes. En 2013, il a participé au Festival national de la poésie amazighe à Aït Smail (Béjaïa), où il était classé parmi les dix premiers. Il a également pris part aux festivals culturelles Itri adelsan d’Akbou et à Aït lqassem à Boghni, où il a décroché le 4e prix au concours de poésie organisé par l’association Taflest à Tizi-Ouzou.

Sonia Illoul

Partager