«Un CD de poésie après le Ramadhan»

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Natif de Djemâa Saharidj, dans la commune de Mekla, Djamel Belkalem, âgé de 29 ans, s’est lancé dans la poésie. Un art littéraire qu’il a embrassé à l’âge de 11 ans lorsqu’il déclama ses premiers vers.

La Dépêche de Kabylie : Comment êtes-vous venu

à la poésie ?

Djamel Belkalem : Franchement, la poésie m’a attiré dès mon très jeune âge. Adolescent déjà, (vers onze ans), je commençais à composer de petits poèmes qui plaisaient à mes camarades d’école et aux plus grands que moi. Ce qui m’a encouragé d’aller de l’avant pour écrire davantage de poèmes et de plus en plus longs. D’ailleurs je me souviens très bien de ce premier poème que j’ai composé et qui s’intitule «Fahmiyi» (Comprends-moi). Je me souviens aussi qu’il a plu à tous les amis (sourire).

D’aucun parmi vos connaissances disent que vous êtes prolifique…

Sans exagérer, j’ai à mon actif environ deux cents poèmes que je garde soigneusement dans des cahiers et que j’ai imprimés. Je traite tous les sujets. J’exprime mes sentiments identiques à ceux des jeunes de mon âge. Je touche aussi à la politique, à l’amour, à l’amitié, la jeunesse, la vie et la mal vie que nous menons dans notre pays, l’espoir entre autres. Sur invitation, je me suis produit dans différentes localités de la wilaya de Tizi-Ouzou. J’ai participé au concours Cheikh Hasnaoui, aux festivals de Bouira, de Béjaïa… pour promouvoir notre culture, notre langue et notre identité. Actuellement, je suis en préparation dans un studio pour un CD puis je pense éditer un recueil. Le CD sortira après le Ramadhan. J’ai quelques poèmes en arabe et en français aussi.

Propos recueillis par M A Tadjer

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