Le Chemin de wilaya n° 173, notamment la portion comprise entre le centre urbain de Chemini et la ville de Sidi Aïch, est truffée de crevasses et d’aspérités. Dans certains endroits, la chaussée a même subi des rétrécissements, alors que dans d’autres points, l’asphalte a carrément volé en éclats, induisant un rétrécissement de la surface de roulement. Ainsi, la forte déclivité du tracé parcourant le relief accidenté de la montagne augmente les risques encourus par les automobilistes.
Quant aux tranchées dues au passage du réseau du gaz naturel, elles ont achevé ce chemin devenu par endroits quasi impraticable. Mal ou pas du tout rebouchées, elles représentent des chausse-trappes pour les automobilistes imprudents qui s’y hasardent. «Ce chemin de wilaya est défoncé sur toute sa longueur. Les usagers l’empruntent alors à leurs risques et périls. En ce qui concerne les responsables en charge de ce secteur, ils ne semblent pas pressés d’inscrire un projet pour sa réhabilitation, lequel relève pourtant d’une urgence», se plaint un citoyen du village Semaoun.
«Nous sommes exposés au danger à tout bout de champ. Les glissières de sécurité, les ouvrages d’évacuation des eaux de pluie et les plaques de signalisation sont insuffisants quand ils ne font pas défaut», s’inquiète un routier de la commune de Souk Oufella. Un membre de l’exécutif municipal de Chemini, pour sa part, soutient que l’APC a vainement interpellé la Direction des travaux publics sur ce problème. Les transporteurs privés exploitant la ligne Chemini Sidi Aïch, via Souk Oufella, eux, s’apprêtent à engager un mouvement de grève pour protester contre l’état de délabrement du CW 173 et solliciter sa réhabilitation.
«Nous en avons assez de subir l’état de cet axe routier défoncé, qui met à rude épreuve notre outil de travail», peste le propriétaire d’un taxi-bus de Chemini.
N. M.