Les usagers de la RN24, qui relie Béjaïa à Tizi-Ouzou par la côte-ouest et Azeffoun, n’arrêtent pas de se plaindre de l’état de dégradation avancé de cette route et surtout du tronçon Béjaïa-Adrar Oufarnou, sur une dizaine de kilomètres.
Dans ce tronçon qui traverse entre autres les villages El-Fedja, Ighil El-Bordj, Oussama et Adrar Oufarnou, à hauteur de la bifurcation vers Amtik n’Tafath et Toudja, les usagers, notamment les habitants des villages sus cités, se plaignent des nombreux affaissements de terrain qui nécessitent d’être comblés et nivelés car ils présentent un risque permanent d’accidents.
En effet, dans ces dépressions, une voiture, qui roule à une vitesse soutenue, peut facilement faire une embardée et se retrouver dans le décor. D’ailleurs, c’est déjà arrivé il y a quelque temps à un bus de voyageurs. De plus, par endroits, la chaussée est semée de nids-de-poule entre lesquels les automobilistes sont obligés de slalomer pour ne pas esquinter leur véhicule.
Par ailleurs, les usagers de cette route, les riverains notamment, se demandent pourquoi les concepteurs de cette route à grande déclivité n’ont pas pensé à y réaliser des fossés et des avaloirs pour le drainage des eaux de pluie, ce qui fait qu’aux moindres précipitations, cette route se transforme en véritable oued en crue qui charrie tout sur soin passage (bouts de bois, graviers et autres matériaux de construction ?
Parfois, lors des fortes pluies, la circulation automobile se bloque complément à cause du ruissellement des eaux de pluie qui approfondissent et élargissement les nids-de-poule. À noter que les fortes pluies du début de l’année en cours ont causé de grands dégâts à nombreuses routes de la ville de Béjaïa.
C’est le cas notamment des routes du quartier des mille logements à Iheddaden et surtout du tronçon qui monte vers Dar Djebel, où les crevasses sont si profondes et si nombreuses que ces routes sont devenues impraticables. Et à défaut d’une réfection complète de ces routes par tapis de béton bitumineux, les services concernés peuvent au moins les rapiécer pour les rendre praticables.
B Mouhoub.