La commune d’El-Kseur souffre d’une importante inadéquation entre son évolution démographique, laquelle a enregistré une croissance exponentielle au cours de ces dernières décennies, et le taux d’investissement dans la construction d’infrastructures. Ceci est particulièrement valable pour le domaine de la santé, où il est relevé un déficit en maillage et en couverture. Dans ce sens, la réalisation de ces équipements publics est réclamée pour hisser El-Kseur au rang qui sied à une cité cosmopolite, qui aspire à devenir un important pôle universitaire.
A l’unisson, élus municipaux et acteurs de la société civile sollicitent instamment de l’Etat la résorption de ce déficit, après en avoir fait l’amer constat. «Pour prendre en charge les besoins de la population autochtone et de la masse estudiantine résidente, la construction d’un hôpital et d’une autre polyclinique s’avère indispensable», plaide un membre de l’exécutif communal. «À chaque fois que l’occasion se présente, nous réitérons notre requête. Quant aux responsables, qu’ils soient de la wilaya ou de l’autorité centrale, ils ont montré une franche disponibilité à satisfaire nos revendications, en promettant d’y réfléchir sérieusement», ajoute-t-il, tout en déplorant que les choses soient restées au stade des déclarations d’intention.
Pour les responsables de l’exécutif communal, les lacunes relevées sont autant de facteurs de répulsion, qui rendent hypothétique la concrétisation des objectifs de développement dans la commune. «Nous avons une convergence de points de vue avec le mouvement associatif, dont des animateurs ont transmis une multitude de courriers sollicitant de l’administration la pise en charge de ce secteur vital et la mise sur pied d’une planification intégrée pour appréhender les défis», a conclu l’élu communal.
N. M.