L’unité de soins du village Lahguia, dans la commune de Djebahia, à une vingtaine de kilomètres, au Nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, est dans un état lamentable. Les villageois assurent qu’aucune opération d’entretien n’a été entreprise dans cette structure de soins, ce qui a provoqué la dégradation de ses salles et ses équipements. Nos interlocuteurs ont aussi assuré que l’infirmier y assurant la permanence quotidienne, au même titre que les médecins chargés des consultations régulières de médecine générale et des petits soins, travaillent dans des conditions dégradées.
D’ailleurs, les habitants de Lahguia n’ont pas manqué de solliciter l’intervention des responsables de la Direction de la santé et des responsables locaux pour inscrire un projet de réhabilitation pour cette salle et la doter des équipements matériels et humains nécessaires pour assurer son bon fonctionnement et une bonne qualité de service. «Cette salle mise en service au début des années 2000 manque pratiquement de tout. Les équipements médicaux pour les petits soins sont insuffisants et les structures des deux salles d’attente et de consultation sont dégradées. Il en est de même pour l’étanchéité, puisque l’intérieur de la salle est automatiquement submergé par les eaux, après chaque chute de pluie, comme cela a été le cas, mardi dernier.
Pire encore, la piste menant vers cette salle est dégradée, rendant son accès difficile, notamment pour les personnes âgées et les malades qui ne peuvent pas marcher. Nous attendons toujours l’intervention des responsables locaux pour solutionner ce problème que nous avons décrié à maintes reprises, en vain. Nos responsables ne semblent pas se soucier de nos préoccupations et de nos problèmes quotidiens !», s’est désolé l’un des villageois. Et d’ajouter qu’un groupe de jeunes bénévoles de cette localité a initié une opération de volontariat pour repeindre l’intérieur de la salle et effectuer des petites opérations d’entretien, notamment concernant la piste menant vers cette structure de soins, mais «cela demeure insuffisant, car ces jeunes bénévoles manquent de moyens».
Oussama Khitouche