Des agents de sécurité exerçant au profit d’une société de gardiennage privée et affectés vers les centres de production de l’entreprise publique ORAC d’Aïn Laloui et Bir Ghbalou ont organisé, avant-hier, un sit-in de protestation au niveau du siège de la wilaya pour dénoncer ce qu’ils ont qualifié de « conditions de travail déplorables ».
Les protestataires ont assuré qu’ils ne sont pas moins de 133 agents de sécurité à souffrir de la dégradation des conditions de travail et de la précarité.
Ils ont aussi dénoncé le retard qu’accuse la société de gardiennage dans le paiement de leurs salaires. Un retard qui dure depuis trois mois selon nos interlocuteurs.
Ces derniers ont insisté pour l’intervention du wali de Bouira pour solutionner cette situation et ont aussi réclamé leur intégration dans les effectifs de l’entreprise nationale ORAC.
« Au niveau de la société de gardiennage, on nous envoie vers la direction de l’ORAC, là où nous sommes affectés, mais au niveau de nos lieux de travail, les responsables nous renvoient vers la direction de la société de gardiennage ! », nous a expliqué hier l’un des agents de sécurité, rencontré sur place.
Et d’enchainer : « Nous souffrons d’une grande précarité et de la dégradation de nos conditions de travail, car en plus des retards dans le paiement de nos salaires, nous ne disposons pas de contrats de longue durée et nous sommes amenés à renouveler nos contrats chaque mois. Cela sans parler des salaires dérisoires que nous recevons, qui sont de l’ordre de 17 400 DA chaque mois. C’est pour cela que nous réclamons l’intégration dans les effectifs de l’ORAC ».
Il est utile de préciser, enfin, que ces agents protestataires se sont déplacés vers 10h au niveau du siège de la direction générale de l’ORAC sis à Bouira, où ils ont tenu un deuxième sit-in.
O. K.