La commune d’Aït R’zine peut se «targuer» de posséder des équipements publics destinés au secteur de la jeunesse et des sports, comme une maison de jeunes, un centre culturel et un stade communal homologué, lesquels sont situés tous au chef-lieu municipal. Néanmoins, il y manque une salle de sports en bonne et due forme, laquelle fait défection au grand dam des jeunes sportifs notamment ceux qui affectionnent les sports de combats.
En effet, les athlètes affiliés aux clubs locaux de boxe et de karaté pratiquent ces disciplines dans l’ex-usine de céramique, laquelle est désaffectée depuis la fin des années 1980. Les locaux de cette usine sont carrément inadaptés à la pratique de ces sports de combat, étant donné qu’ils ne sont pas conçus pour abriter des activités sportives mais pour produire de la céramique.
Pour l’exemple, les boxeurs du club sportif d’Aït R’zine s’entraînent dans une salle de cette ex-usine, située à une centaine de mètres du siège de l’APC, et ce dans des conditions lamentables. Comme constaté récemment, le ring est plongé dans un état de vétusté et se trouve à moins de deux mètres du plafond en amiante. Un boxeur de grande taille aurait beaucoup de difficultés à pratiquer ce sport étant donné que le ring est proche du plafond.
Quant aux vestiaires, ceux-ci sont également délabrés et dépourvus des commodités essentielles comme l’eau courante, le gaz naturel, le chauffage, les casiers et bien d’autres. Néanmoins, en dépit de cette situation peu commune, le club a enfanté beaucoup de champions de wilaya, d’Algérie et même d’Afrique, à l’exemple de Mada Hamou, champion d’Afrique. Devant cet état de fait peu reluisant, les athlètes et autres amateurs des sports de combat lancent un appel pressant aux autorités locales et de wilaya afin d’inscrire une salle de sports pour leur permettre de pratiquer les disciplines sportives dans les conditions requises.
Syphax Y.

