Les dernières pluies qui se sont abattues sur la région ont causé des dégâts au réseau routier mais aussi aux canalisations d’eau potable qui ont été complètement endommagées. C’est le cas de la conduite qui alimente Tizi-Gheniff, Sanana et Ichoukrène traversant la localité de Boufhima.
Selon une source proche de l’APC, suite à un affaissement de terrain dans cette plaine, une conduite d’eau a été endommagée si bien que durant plus d’une quinzaine de jours ce liquide n’a pas coulé des robinets dans les villages Sanana et Ichoukrène, dont la population est évaluée à plus de six mille habitants. «La conduite a été réparée mais elle n’a pas tenu longtemps.
Peut être, il faut remplacer tout le tronçon endommagé. On attend toujours qu’une solution urgente soit trouvée à ce problème», a ajouté la même source. On croit savoir que le directeur de l’ADE de Tizi-Ouzou allait même se déplacer sur les lieux pour prendre sérieusement ce problème, surtout quand on sait que l’ADE locale manque énormément de moyens pour intervenir dans des cas pareils.
«Dans notre commune, le problème d’eau a été définitivement réglé depuis le transfert de l’eau du barrage Koudiat Acerdoune (Bouira) dans toute la région. On attend toujours que cette panne soit réparée pour voir l’alimentation rétablie le plus vite possible dans ce versant», affirme notre interlocuteur.
Certes, l’eau est disponible en quantité suffisante aussi bien dans les villages que dans les quartiers de la ville, cependant, il est à noter que le réseau de distribution attend toujours sa rénovation eu égard au nombre incalculable de fuites enregistrées ici et là.
Un projet important de rénovation est attendu, notamment en ville, où l’ancienne conduite parfois en amiante devra être remplacée par une autre en PEHD. «Nous avons un problème de moyens. Pour les interventions, il faudra quand même avoir non seulement un personnel suffisant mais aussi tous les moyens nécessaires.
Et puis, n’oubliez pas que nous couvrons un territoire très vaste de six communes», a confié une source proche de l’ADE. Il est attendu aussi l’extension du réseau dans certains hameaux non encore raccordés. Par ailleurs, il est à souligner que de nouvelles habitations nécessitent d’être raccordées au réseau.
D’ailleurs, le nombre d’abonnés a presque quadruplé par rapport au début des années 2000. En définitive, le secteur de l’eau reste tout de même le plus développé dans toute la daïra avec de nombreuses opérations de raccordement au quotidien.
Amar Ouramdane