Des dépotoirs à ciel ouvert

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La gestion des déchets pose problème au niveau de la commune d’Ath Mansour. Même si la collecte des ordures se fait régulièrement, il n’en demeure pas moins que l’environnement subit une pollution «sans appel», avec des dépotoirs sauvages qui sont créés surtout sur les berges des oueds Sahel et Amarigh.

Ces deux cours d’eau qui traversent cette municipalité sont malheureusement transformés en dépotoirs où les ordures ménagères et les gravats sont étalés sur plusieurs hectares. Sur un autre registre, il est à déplorer l’absence des bacs à ordures et autre dévidoirs métalliques dans cette localité, et cela crée un véritable problème de salubrité publique et environnementale.

À l’exemple de la rue principale par où passe la RN5, dense en circulation automobile, il a été constaté l’absence de ces récipients destinés à la collecte provisoire des déchets ménagers avant d’être ramassés par les éboueurs. Cette défection n’est pas sans conséquences sur l’hygiène publique, laquelle en prend un sérieux coup avec des accotements débordant des amas d’ordures.

Cependant, il a été constaté également que des semis-barils ont été installés sur les accotements de cette route et de tous les autres villages de la commune servant de récipients pour la collecte des détritus, mais là encore ces «bacs à ordures» artisanaux ne sont aucunement faits pour collecter les grandes quantités déchets ménagères qui arrivent à tout moment de la journée des quartiers avoisinants.

Et au fil des heures de la journée, ils finissent par se remplir et déborder sur les abords de la RN5 ce qui donne un spectacle désolant à la localité. «J’aurais aimé que l’APC installe des dévidoirs métalliques, seuls récipients que j’estime capables de contenir de grandes quantités de déchets ménagers, mais la gestion des ordures ménagères laisse vraiment à désirer dans notre commune, où celles-ci ont envahis les parages et surtout la nature.

La réalisation d’une déchetterie réglerait à coup sûr ce problème, même si notre commune envoie ses déchets à traiter au CET d’Ahnif mais cela demeure insuffisant», constate un habitant de Taourirt, chef-lieu municipal d’Ath Mansour.

Y. S.

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