Des eaux usées dans l’oued Tizerviline

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Les dernières pluies diluviennes enregistrées dans la région ont causé des dégâts plus ou moins graves dans les différentes localités de la vallée du Sahel.

Concernant la commune d’Ath Mansour, pour l’exemple, ce sont les routes et autres chemins qui ont pâti de cette situation avec la submersion de la chaussée et surtout l’apparition de la boue et des flaques d’eau sur les accotements de la RN5 notamment qui est devenue «marécageuse».

Cependant, il y a un point crucial dans cette localité qui concerne le débordement des eaux usées avec la crue de certains ruisseaux et autres ravins dans lesquels sont «dirigés» les réseaux de l’assainissement de certaines bourgades, à l’exemple de l’oued Tizerviline qui prend origine des hauteurs de la chaîne montagneuse Adrar Seggane, lequel surplombe la localité d’Ath Mansour, où les eaux pluviales mélangées aux eaux usées y coulent à flots.

Malheureusement, ce ruisseau est transformé depuis des années en collecteur des eaux usées et des déchets en tous genres. Dans la bourgade de Tihemamine, par où passe l’oued Tizerviline entre autres, le spectacle est affligeant avec des eaux glauques et empestant à des dizaines de mètres à la ronde.

Ces eaux usées en pleine défluviation ont dévasté des oliviers qui longent ce petit cours d’eau. Les riverains sont en conséquent indisposés par cette situation qui ne prélude rien de bon, d’autant les odeurs infestent les lieux en faisant planer la survenue des maladies à transmission hydriques (MTH). Le pire dans tout cela, c’est cette peur qu’expriment les habitants quant à ce spectre de cross-connexion entre les eaux usées et de l’AEP.

«Nous sommes vraiment dévastés par ces eaux usées qui coulent à quelques centaines de mètres de nos habitations. Des odeurs pestilentielles se dégagent de ce cloaque et nous ne pouvons malheureusement rien faire. Nous demandons aux autorités locales de se pencher sur ce problème qui dure hiver comme été, en inscrivant un projet d’aménagement de l’oued Tizerviline pour en finir avec ce lancinant problème qui n’a que trop duré», réclame-t-on.

Y. S.

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