Plusieurs institutions étatiques implantées au village Tafoughalt, dans la commune d’Aït Yahia, nécessitent des opérations de restauration.
C’est le cas, notamment, de l’unité de soins, de l’annexe administrative, du bureau postal et du foyer de jeunes. Les façades de ces structurés ont moisi au fil des temps. La couche de la peinture recouvrant les façades des édifices a disparu, sous l’effet du climat et
de l’usure. «Le bureau postal a été mis en service en 1983. Ses persiennes sont arrachées par le vent, alors que la façade est méconnaissable.
Des infiltrations des eaux pluviales sont aussi signalées», dira un habitant du quartier Iâzavène où est implantée cette structure d’Algérie Télécom. Pour l’antenne de mairie, elle n’a subi aucune réfection depuis son inauguration, au début des années 90. «Pour tant, nous avons entendu dire, il y a six ans, qu’ elle allait être pr ise en charge dans les PCD.
Un projet vraisemblablement remis aux calendes grecques», regrettera un ancien membre du comité de village Tadukli. Juste en bas de cette
annexe, se trouve le foyer de jeunes, laissé carrément à l’abandon. Celui-ci a l’air d’une vieille bâtisse datant de l’ ère coloniale. «Non
seulement, il n’a pas encore ouvert ses portes, mais, en plus, il est délabré», notera un autre inter locuteur. Devant la clôture de l’école primaire Frères Salemkour, l’on ne se croirait pas devant un établissement scolaire s’il n’y avait la plaque portant le nom de l’école. En cause, la clôture est enlaidie par divers affichages anarchiques des précédentes campagnes électorales.
«C’ est hideux de montrer un tel décor aux élèves. En principe, on doit éloigner les élèves de la politique. Pourquoi à chaque élection, on refait la même chose ?», s’interrogera un parent d’élève. Et de poursuivre: «N’y a t-il pas d’autres sites pour cela?». La même remarque est faite au sujet de l’unité de soins sise sur la place du village à Ikharvane. La
aussi, de l’extérieur, on ne dirait pas qu’on est devant une structure sanitaire. Les villageois interpellent les autorités à prendre en charge
toutes ces institutions.
Amar Ouramdane

