Des fontaines et des sources en rénovation

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Après la fontaine de Thala Ouguellid qui a bénéficié d’une opération de captage, de rénovation et d’embellissement qui a nécessité une enveloppe financière de plus de 200 millions de centimes, c’est au tour des autres fontaines d’être au centre des préoccupations de l’APC, consciente certainement que cette région hautement aquifère constitue «un don du ciel» en matière d’eau non seulement pour les habitants de cette commune mais aussi pour les localités limitrophes, comme Maatkas, Souk El-Tenine, Ait Abdelmoumene, Tizi n’Tletha, Boghni, pour ne citer que celles-là.

En effet, ces jours-ci, des travaux de rénovation et de réhabilitation visent trois autres sources naturelles, à savoir Thala n’Tsayakouv, sise au chef-lieu et mitoyenne du CEM Siad Mameri, Thala Ihesnaouenne, au village qui porte le même nom, et enfin Thal n’ Tkesray. «C’est une opération qui nécessitera une enveloppe de 250 millions de centimes que nous avons dégagée dans le cadre du PCD (plan communal de développement). Nous avons consenti ce sacrifice car conscients de l’importance de ces sources, notamment en période estivale, aussi bien pour notre population que pour celles des régions limitrophes», nous ont appris MM Chebala et Benakli.

Par ailleurs, nos interlocuteurs nous apprennent dans ce sillage que pas moins de huit autres fontaines et sources nécessitent des rénovations et réhabilitations. «Il s’agit de Thala n’Slama, Velataf, Thaghordhemth, Ainsar Oukhefaf, Amane Meziyen, Thaaouint Atha Ouamar et Thaaouint Mensour. Mais pour leur prise en charge totale, cela mobilisera beaucoup de moyens financiers évalués à pas moins de 800 millions de centimes, ce qui n’est pas dans les cordes de l’APC. C’est pour cela que nous sollicitons l’aide des autorités de wilaya en charge de ce secteur, la Direction de l’hydraulique (DHW) en l’occurrence», ont ajouté nos interlocuteurs.

Il est à mentionner que la commune, contrairement à d’autres régions, ne souffrent pas beaucoup du manque d’eau potable du fait que la région est dotée d’énormes potentialités naturelles hydriques. Les deux responsables sus mentionnés nous apprennent que la commune comptabilise plus de 400 puits individuels. «Nous avons eu une pénurie la dernière fois qui est plus due essentiellement à la vétusté du réseau et au manque de vannes. Mais après avoir saisi la DHW, le problème a été réglé et il ne subsiste que deux quartiers qui en souffrent encore, Thiniri et Oumlil», ont fait savoir les élus qui projettent la réfection des conduites d’AEP en PHD.

«Un projet qui nécessite une enveloppe d’au moins 10 milliards de centimes, mais qui est primordial pour la population qui continue d’être alimentée par des conduites vétustes qui constituent surtout des dangers sur la santé publique», précisent-ils encore.

Rabah A.

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