La commune de Chorfa accuse un déficit palpable en matière d’aménagement urbain. L’expansion urbaine et l’insuffisance des budgets financiers octroyés à la municipalité sont derrière cette situation peu reluisante.
Au chef-lieu municipal de Chorfa, même si beaucoup a été fait dans le sens d’amélioration du cadre de vie des habitants, il n’en demeure pas moins qu’il subsiste encore des insuffisances et autres lacunes à «combler», à l’exemple du quartier populeux et populaire de Heriadh, situé sur la rive droite de la RN15 du chef-lieu communal, où il est enregistré des déficits notamment en aménagement urbain. Une virée dans ce faubourg pourvu en vergers oléicoles renseigne sur cette situation peu enviable.
Déjà, le chemin qui mène vers ces lieux se trouve mal-en-point. Jalonné de trous, de crevasses et de nids-de-poule, le tronçon, long d’environs trois km, est difficile à emprunter par les automobilistes. En sus de cela, il est étroit ne permettant même pas, à certains endroits, le croisement de deux véhicules.
Ce chemin est bordé de maisons et de fermes, de part et d’autre, ce qui accentue les risques d’accidents si les riverains et les conducteurs ne font pas attention. Un long fossé longe ce chemin, lequel sert bien évidemment à l’évacuation des eaux pluviales, néanmoins, ce caniveau n’est pas recouvert ce qui accentue les risques d’accidents.
Ce caniveau se trouve parfois envahi par des déchets solides, ce qui nécessite son curage régulier. Pour leur part, les accès internes et autres ruelles de ce faubourg ne sont pas tous aménagés, ce qui, en conséquent, les transforment en bourbiers inextricables à la tombée de la pluie. En temps sec, ces ruelles non bétonnées deviennent poussiéreuses et cahoteuses. «Notre quartier (Heriadh, ndlr) qui compte des centaines de foyers manque en aménagements. Et c’est bien dommage, car il est l’un des quartiers les plus populeux du chef-lieu de Chorfa», regrette l’un des habitants.
Y. S.