Des parents d’élèves ferment la mairie

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Une dizaine de parents d’élèves de l’école primaire Hira Tahar ont fermé, durant la matinée d’avant-hier, le siège de l’APC d’Akbou. Ils souhaitent à travers cette action, «l’intervention des autorités locales pour améliorer les conditions de scolarité de leurs enfants», a-t-on appris de l’un d’eux. «Cela fait 15 jours que nos enfants ne partent pas à leur école à cause du danger permanent provoqué par les travaux en cours dans l’enceinte de l’établissement», fulminent-ils.

L’école, sise au mythique quartier d’Ijdharène, est, pour rappel, fermée pour travaux. Les parents dénoncent également le fait de transférer leurs enfants à l’école El Madrassa El Khayria sans les avoir avisés. «Une commission composée d’une équipe de finance et d’une équipe d’organisation pédagogique a été dépêchée par le directeur de l’Éducation de la willaya pour constater de visu l’état des lieux, suite aux dernières intempéries.

Pour la sécurité des enfants, l’enquête a débouché sur la décision de transférer momentanément les 148 écoliers vers un autre établissement», expliquera Aziz Djedda, vice P/APC chargé des affaires sociales, sportives et culturelles. Par ailleurs, concernant le problème de la surcharge des classes qui pourrait survenir, notre interlocuteur explique que l’école El Madrassa El Khayria «dispose de deux classes libres». Et de poursuivre que le programme de vacation mis en place pourra prendre tous les élèves en charge».

D’autre part, le projet de construction d’un mur de soutènement, lancé par la municipalité depuis mai dernier pour un délai de réalisation de 10 mois, enregistre des lenteurs. Certains accusent la municipalité et l’entreprise du retard enregistré pour sa livraison, sans oublier son coût «exorbitant». L’exécutif, qui estime que le taux d’avancement des travaux est de 75 %, assure que le projet sera livré vers la fin du premier trimestre de l’année en cours et que les délais seront respectés. Le coût du projet est, pour rappel, estimé à 7 milliards de centimes pour l’autorisation du programme.

Le mur, pour rappel, s’étend sur 150 ml pour une hauteur moyenne de 4 m. Il est à noter que c’est la troisième fois que le siège de l’APC est fermé durant ces deux dernières semaines. Après 20 mois aux commandes de cette richissime commune, le maire d’Akbou est confronté à une multitude d’actions traduisant la colère citoyenne. Tout en dénonçant la dégradation de leur cadre de vie, les habitants de la paisible localité de Metidji ont procédé à la fermeture du siège de la mairie, au début de la semaine dernière.

Une action similaire a eu lieu la veille de celle de Metidji. Elle a été enclenchée pour dénoncer «la mauvaise gestion et l’état désastreux» dans lequel se trouve l’Établissement public hospitalier (EPH) d’Akbou.

M. Ch.

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