
Devant la dégradation des conditions de scolarité de leurs enfants à l’école Enasr 19 Mars 1962 d’Iheddaden, des parents d’élèves ont fermé l’établissement. La décision radicale des parents intervient après l’échec de leurs tentatives de convaincre les responsables locaux, à tous les niveaux, de remédier à cette situation. Selon certains parents, c’est suite aux nombreux appels lancés aux services concernés pour remédier à la «situation catastrophique», qui sont restés malheureusement sans suite à ce jour, qu’ils ont, pour attirer une fois de plus l’attention des responsables concernés, décidé de fermer cet établissement.
Cette décision a été prise samedi dernier, au terme d’une assemblée générale (AG) des parents d’élèves réunis pour débattre les problèmes soulevés déjà par la directrice de l’école et leur association. Mais ces derniers n’ont toujours pas été solutionnés par les autorités locales. Dans un communiqué, l’Association des parents d’élèves dénonce «la situation catastrophique de l’école», rappelant que plusieurs requêtes avaient été adressées aux responsables concernés, au sujet de la dégradation tous azimuts des conditions de scolarité des élèves. Les parents d’élèves, mécontents, réclament l’amélioration de cette situation sans tarder.
Ils exigent l’éradication d’une décharge implantée à la lisière de l’école et la construction d’un mur assez haut pour mettre un terme au dépôt d’ordures mais aussi assurer la sécurité au niveau de l’établissement scolaire. Ils revendiquent également l’aménagement des espaces verts de l’école et des sanitaires, le déplacement des disjoncteurs électriques, le remplacement du portail, la réfection de l’ancien bloc pédagogique, qui menace ruine si des mesures urgentes ne sont pas prises, l’aménagement de la cour, la dotation de l’école en mobilier scolaire (tables et chaises) ainsi que le lancement des travaux de construction d’une cantine.
L’Association des parents d’élèves de l’école Enasr 19 Mars 1962 de la cité des 1 000 Logements d’Iheddaden menace de «boycotter la prochaine rentrée scolaire, si les revendications des parents d’élèves ne sont pas satisfaites.»
F. A. B.