La commune d’Ath Djellil, située à 50 km de Béjaïa, est nichée sur une zone montagneuse au relief accidenté. Elle compte une quinzaine de villages, dont Aghbala, Aït Skheur, Aourir, Idjedaren, Ikherbane et Tagma. Ces bourgades rurales sont aux prises avec un sous-développement criard avec des carences dans presque tous les volets. Les commodités de base connaissent des déficits dans ces contrées perchées, où l’on enregistre la pénurie d’eau potable, des insuffisances dans l’aménagement urbain et l’extension des réseaux divers, comme l’assainissement et le gaz de ville.
Ce dernier point demeure l’un des problèmes lancinants dans cette localité, où le chantier du raccordement de cette commune au gaz de ville traîne encore avec un arrêt des travaux qui se prolonge depuis des mois. «Cela fait 15 mois depuis que les entreprises en charge des travaux d’installation du réseau de gaz de ville dans notre commune ont déserté le chantier. L’état d’avancement de ce projet diffère d’un village à l’autre, mais je dirais qu’il y a 3 ou 4 villages où les travaux sont achevés.
Donc, il ne reste que la mise en service de cette commodité dans ces bourgades. Nous demandons à la wilaya d’intervenir pour la mise en demeure de ces entreprises, et ce pour relancer les travaux qui sont à l’arrêt depuis plus d’une année», affirme un citoyen du chef-lieu municipal. Sur un autre registre, il y a lieu de relever cet autre projet qui a été lancé depuis 2013 sans pour autant connaître sa réception, lequel concerne un parc de 30 logements sociaux situés au village Taourirt dans la même municipalité. Ce projet, à l’état de gros œuvres, ne connaît aucune reprise des travaux, suite à la résiliation du contrat de l’entreprise en charge de ce marché. Et la relance à travers un avis d’appel d’offres n’a toujours pas été effectuée, a-t-on encore appris.
Syphax Y.