Par Ali BOUDJELIL
C’est à un profond amendement de la Constitution que le Président invitera pour ériger la nouvelle République, probablement la 2ème. Des textes de loi importants seront à consigner pour, surtout, y insérer une loi organique relative au régime électoral. Car la nouvelle République insistera sur l’instauration de l’État de droit. Un État qui redonnera au citoyen ses raisons d’espérer et à la justice son indépendance qui lui donnera les ailes que bien des entraves ont fait plier.
Moraliser la vie politique contribuera, à coup sûr, à promouvoir la véritable démocratie participative ou à son avènement, si on avoue qu’elle a connu beaucoup plus de tiraillements que de sagesses, ou tout simplement qu’elle est restée à l’état embryonnaire depuis qu’elle a été conçue ou imaginée. La médiocrité dans la gestion est aussi un combat à mener avec toutes les forces soucieuses de hisser l’Algérie au rang des nations qui ont fait rêver les bâtisseurs de la nôtre.
C’est le souhait de tout enfant digne de ce pays, un souhait aussi qu’il caresse de voir le corrupteur et le corrompu traînés dans l’ombre et chassés de la lumière, pour qu’ils n’aient plus à admirer non seulement le ciel bleu de toutes nos saisons, mais à regretter le tort si grave fait souventes fois à leurs frères qui ne cherchaient qu’à construire leur société et y a vivre dignement. Les orientations du Président, lors de ce premier conseil, augurent de belles choses.
Il reste à souhaiter qu’elles soient additionnées de courageuses décisions qui feront adhérer le mouvement né un certain février de 2019, pour que la communion soit parfaite et pour que le sourire qui le distingue arrive aux tombes de ceux qui ont libéré ce pays du joug colonial. Redresser la situation générale c’est reconnaître aussi que bien des mains l’ont fait tordre jusqu’à ce que même des grands-mères fussent descendues de leurs oliviers pour battre le pavé un vendredi ensoleillé de décembre.
A. B.