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Des quartiers sans éclairage

L’éclairage public s’avère être une nécessité pour la sécurité des personnes et des biens. Sans cette commodité, les habitants sont contraints de sortir les torches pour voir où mettre les pieds durant la nuit surtout en cette période d’hiver.

Ainsi, le sentiment d’insécurité est exacerbé et les habitants passent leurs nuits à guetter le moindre bruit. En l’absence de la lumière, tout peut arriver comme le vol, la destruction … Cette situation reflète un peu plus clairement l’état dans lequel se trouvent les quartiers 50 et 20 logements de Tabouda, chef-lieu d’Illoula Oumalou. Ici, l’éclairage public est défectueux et ce depuis 2012.

«L’éclairage public n’a pas été rénové et notre quartier est plongé dans le noir. Une fois la nuit tombée, seules les lampes externes des habitations donnent un semblant de lumière dans la rue, sinon tout est plongé dans l’obscurité. Nous avons peur pour nous-mêmes, nos biens et cela reste légitime, d’autant plus que les cambrioleurs et les voleurs en profitent pour commettre leurs forfaits.

Ainsi, nous demandons aux autorités d’intervenir pour régler ce problème qui n’a que trop duré», insiste l’un des habitants de ce quartier. Cette commodité de l’éclairage public est devenue un vrai problème du moment qu’elle accuse des carences à certains endroits de la ville de Tabouda centre. L’extension du tissu urbain induit l’extension du réseau de l’éclairage pour permettre aux habitants de vaquer à leurs occupations sans se soucier de leur sécurité.

Aziz Alimarina.

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