Des rafistolages en attendant mieux

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Les multiples dégradations subies par le réseau routier de la commune d’Aïn El Hammam ont interpellé les autorités locales qui tentent de parer au plus pressé.

Depuis quelques jours, en effet, les services de l’APC ont redoublé d’efforts pour procéder au rebouchage des crevasses apparues au centre-ville, suite aux dernières chutes de neige. Faute de moyens financiers et de matériels importants leur permettant de fermer tous les trous avec du goudron ou du béton, la mairie n’a pas hésité à les reboucher avec de la terre et du tuf en attendant de meilleurs jours.

Ce sont surtout les carrefours stratégiques qui ont été ciblés en priorité. L’entrée Ouest au niveau du monument, ainsi que la sortie du côté des horloges sont les plus endommagées. Pour traverser ces endroits très fréquentés, les automobilistes sont contraints de ralentir au point de s’arrêter en s’enfonçant dans de profondes crevasses.

La circulation automobile, habituellement fluide en ces lieux devient subitement un goulot d’étranglement où la file de voitures s’allonge démesurément. La station de fourgons des Ath Menguellet, à l’entrée du marché hebdomadaire, déjà difficile à franchir en temps normal, devient un calvaire pour les chauffeurs de véhicules de passage.

Cette situation réapparaît chaque année après les grandes pluies ou suite aux chutes de neige importantes. L’eau qui s’accumule au milieu de la chaussée ouvre d’innombrables trous qui agrandissent à la moindre pluie. Par ailleurs, le passage des engins de travaux publics (pelleteuses, niveleuse…) utilisés pour les besoins de déneigement, ne ménage pas l’asphalte détérioré en plusieurs endroits par les godets.

Pour le moment, les désagréments sont évités avec ces rafistolages. Cependant, il faut s’attendre à ce que les mêmes dommages reviennent au cas où il pleuvrait ou neigerait dans les jours à venir. Rappelons que le projet de bitumage de la grande rue de la ville sur six cents mètres, à partir de la place du centre, tarde à être réalisé.

Sur les routes des villages, comme celle reliant les quatre bourgs d’Ath Amer Ouassaid à la RN71, la tâche est d’une plus grande complexité et nécessite de grands moyens. Quant aux RN 71 et 15 reliant l’ex-Michelet aux grandes villes, elles sont du ressort de la subdivision des travaux publics qui doit prendre en charge les affaissements et les éboulements qui représentent un grand danger pour les usagers.

A.O. T.

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