Des soirées artistiques à la Casbah

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Lors de sa visite d’inspection au niveau de la Casbah de Béjaïa, le wali Ahmed Maâbed a notamment demandé au directeur de la culture de la wilaya, Omar Reghal, l’ouverture partielle des espaces et sites culturels au public. «Les citoyens ont le droit de connaître l’Histoire de leur région ô combien riche en événements. Ces sites historiques témoignent, d’ailleurs, d’un passé glorieux de Béjaïa, la perle de l’Afrique du Nord», a affirmé le premier magistrat de la wilaya de Béjaïa.

Sur site, il a été constaté que les travaux de restauration de la Casbah de Béjaïa avancent de manière satisfaisante. «Le taux d’avancement des travaux a atteint 70%. La restauration des édifices, dont le hangar, le dépôt, la boulangerie et la maison à patio sont achevés à 100%», a souligné sur le sujet la cellule de communication de la wilaya.

Par ailleurs, un programme d’animation artistique est prévu durant le mois de Ramadhan à la demande du wali pour «permettre aux familles béjaouies de profiter de cet endroit magique et de voyager dans le temps pour découvrir le passé de la ville». Pour le directeur de la culture de la wilaya de Béjaïa, le chantier de restauration de la Casbah de Béjaïa est en bonne voie. En effet, les travaux avancent doucement mais sûrement et le taux physique du projet est à 60%. Quatre lots sur six sont achevés, le cinquième est en cours et le sixième sera lancé incessamment.

Les travaux sont, faut-il le souligner, «confiés à une entreprise spécialisée dans la restauration». S’agissant des perspectives, notre interlocuteur rappelle que «la capitale des Hammadites est une cité antique qui recèle d’importantes richesses archéologiques qui n’ont pas encore été explorées, notamment celles englouties sous les eaux. D’autres projets d’envergure se concrétiseront dans un proche avenir, à l’image des fouilles archéologiques sous-marines et subaquatiques au port de Béjaïa qui seront menées par une équipe du centre national de recherche en archéologie (CNRA). De facto, ces fouilles permettront, à coup sûr, de sortir peu à peu de l’ombre un patrimoine archéologique qui n’attend qu’à être mis au grand jour», conclu-t-il.

A. H.

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