Le siège de l’APC d’Aïn Zaouia a été fermé, avant-hier, par plus d’une trentaine de citoyens, des habitants des seize villages de la localité de Boumahni.
Les raisons ayant motivé le recours à cette action de contestation sont liées, entre autres, au retard de développement cumulé ces dernières années dans ce versant de la commune, qui compte plus de 10 000 habitants.
A noter que leur exaspération concerne « les graves atteintes à l’environnement sur les principaux axes routiers desservant Boumahni avec le constat alarmant de prolifération des décharges sauvages ».
Les mêmes contestataires ont également exprimé leur mécontentement suite à « l’absence d’une collecte régulière des ordures ménagères, ce qui a entraîné un cumul des déchets dans les villages ».
D’autre part, l’état de dégradation avancée du chemin communal, notamment le tronçon reliant le lieu-dit Tighilt N’amar Aïssa à l’ex-siège de l’antenne de la mairie, est évoqué avec insistance.
Ainsi, les concernés réclament sans trop tarder sa réhabilitation, surtout que l’APC lui a réservé une enveloppe financière dans le cadre des plans communaux de développement.
Tout compte fait, la fermeture du siège de l’APC, qui succède à l’action de protestation de même nature organisée, en septembre dernier, par les habitants du village Bouakache, afin de réclamer le revêtement de l’axe routier dégradé, renseigne on ne peut mieux sur les défis qui attendent les autorités locales pour répondre aux besoins de développement de la région.
A. M.