Par Ali Boudjelil
Un mal venu de l’Empire du Milieu, le coronavirus, puisqu’il faut l’appeler par son nom, fait aux êtres humains la guerre. «Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés», pour citer La Fontaine de la fable. Ce virus, depuis déjà des semaines, bien avant que le Real de Zizou ne corrige le Barça, a fait des centaines de victimes en Chine, fait périr et tousser non loin de chez lui, en Europe et en Afrique, a désorganisé l’Organisation Mondiale de la Santé et chuté les prix du l’or noir. L’économie nationale en est contaminée. Elle est malade et aucun traitement n’est disponible pour la guérir car aucun médecin n’a été formé pour la soulager.
Ce covid-19 a provoqué des séismes dans les bourses, il vide les Airbus, les Boeing et même les universités, mais fait achalander les pharmacies et fait retrouver à Vienne 25 ministres de l’OPEP. Que faut-il faire s’il n’y a rien d’autre à faire face à ce fléau. Toujours est-il qu’en attendant que le virus soit vaincu par la science, il y a lieu de s’abstenir de se retrouver dans des salles obscures où se rencontrent frères et amis, de fréquenter les lieux où ça tousse sans bavette.
Cependant, si vous revenez d’une zone à risque et que vous présentiez les symptômes d’une grippe qui vous empêche de respirer profondément, il est tout indiqué qu’il faille urgemment appeler le numéro 3030 sans éternuer et sans vous inquiéter de la validité de votre carte Chiffa. Votre santé et celle de vos proches n’ayant pas de prix, il vous importe de surveiller votre température même quand la météo prévoit un retour du froid. Cela dit, une épidémie nécessite une grande mobilisation, une vigilance accrue, car prévenir c’est guérir.
A. B.