Le transport constitue un véritable casse-tête et un «calvaire» pour les citoyens de la commune de Tirmitine.
L’un des plus grands problèmes en la matière auxquels font face les habitants a trait au relief géographique de la commune, constituée de trois versants et qui n’ont aucune liaison de transport directe.
En effet, pour les citoyens des nombreux villages des d’Aït Arif et d’Izerroudhène, multiples sont les difficultés pour gagner le chef-lieu de la commune, qui se trouve à Azemmour Oumeriem, dans le troisième versant, c’est-à-dire Tirmitine, où est implanté le siège de l’APC.
«Certes, des bureaux de poste ont été ouverts à Izerroudhène et Aït Arif, ce qui permet aux citoyens des ces deux localités de bénéficier des prestations en la matière, mais pour ce qui est de tous les besoins, formalités et documents qu’on doit se faire établir par l’APC, ces derniers doivent d’abord rallier la ville de Draâ Ben Khedda pour ensuite se rendre au chef-lieu de la commune par une autre desserte. Vous imaginez, en plus du coût dont doivent s’acquitter les citoyens non véhiculés, tous les désagréments et la fatigue que cela engendre à répétition», dira un citoyen du village Amegdoul, situé justement sur le versant d’Izerroudhène.
Sur ce sujet, Le P/APC de la commune, M. Sili, se dit conscient de tout ce qu’endurent ces concitoyens à cause de ce manque. Pour lui, la meilleure des solutions est la réalisation d’une ligne «horizontale» qui pourrait rallier les trois versants, mais cela nécessiterait énormément de moyens et une étude sérieuse, vu le relief géographique. «Nous y travaillons, mais cela reste tributaire d’une grosse enveloppe financière que les pouvoirs publics en charge du secteur doivent consentir.
L’autre solution à laquelle l’APC peine, il y a plusieurs années, est la réalisation, à l’instar de ce qui a été fait pour les bureaux de poste, d’annexes et antennes administratives dans chacun des versants, mais là aussi, nous butons sur l’absence d’assiettes foncières», ajoute l’édile communal.
C’est dire que le problème est quand même assez coriace et risque de durer encore longtemps avec son lot de souffrances pour les citoyens qui, faut-il le souligner, doivent aussi faire valoir l’esprit de sagesse et communautaire pour éviter les oppositions inutiles et pénalisantes, freinant, dans bien des cas, l’effort de développement des pouvoirs publics.
Rabah A.

