Le Cnapest met en garde

Partager

Le conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) menace de réinvestir le terrain de la protesta.

« La rentrée scolaire 2011/2012 intervient dans un contexte marqué particulièrement par la frustration des PEST et des fonctionnaires de l’éducation qui est née des désengagements et autres renoncements dont a fait montre le ministère de l’Education nationale par rapport, notamment, au contenu des procès verbaux du 25/12/2008 et du 21 /04/ 2011 », a déploré le Cnapest dans un communiqué rendu public hier. De ce fait, « le Cnapest prend à témoin l’opinion publique, et réitère son appel à la tutelle pour le rétablissement des PEST dans leurs droits légitimes, à la satisfaction urgente de leurs revendications et fait porter l’entière responsabilité aux pouvoirs publics quant aux conséquences qui découleraient de la légèreté dans la prise en charge de leurs doléances », a indiqué la même source.

Le Cnapest a déploré avec force « les conclusions de leur dernière rencontre avec le ministre qui ont confirmé les disparités flagrantes entre le régime indemnitaire de l’éducation et celui des autres secteurs de la fonction publique ». « Quant à la revendication de la mise à jour des primes de zone et d’excellence elle demeure à ce jour lettre morte », souligne le communiqué qui ajoute que « la commission mixte ministère-Cnapest relative à l’étude comparative entre le statut particulier de l’éducation et celui des autres secteurs de la fonction publique, a encore conclu à l’existence de discriminations touchant au moins quatre aspects à savoir : les mesures transitoires d’intégration, la création de grades, les postes supérieurs et les promotions ».

Le Cnapest a regretté le fait que « le ministère de l’Education, après avoir tergiversé pendant longtemps avant d’abroger l’arrêté 94/158, a surpris les travailleurs de l’éducation en optant pour une forme de gestion, laquelle, en plus du fait qui n’ait émanée d’aucun partenaire social, conduit à l’émiettement de l’argent des œuvres sociales et à la renonciation au principe de solidarité qui constitue la finalité et l’essence même de l’existence des œuvres sociales ».

« La démarche des responsables du ministère de l’Education nationale de recourir aux signatures d’engagements écrits sur P.V sans se soucier de leur concrétisation, compromet, à l’avenir, tout espoir d’un dialogue fructueux, sérieux et responsable, ôte toute crédibilité aux réunions de travail, ainsi qu’à la signature de procès verbaux qui s’avère n’être que lettres mortes et ternit tout partenariat social avec notre syndicat », a conclu le même communiqué. Il convient de noter en outre, que le conseil national de cette organisation syndicale aura lieu au courant de la dernière semaine du mois de septembre en cours.

L.O.Challal

Partager